2020 : « Pire année de l'histoire du tourisme »
La majorité des experts qui constituent l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), soit 64% d’entre eux, estiment que le retour aux niveaux de 2019, soit avant la pandémie de Covid19, ne s’effectuera qu’à partir de 2024, voire plus tard encore. En septembre 2021, seuls 45% des experts de cette agence onusienne estimaient un retour aux niveaux pré-pandémiques en 2024.
Par rapport à 2020, les arrivées internationales de touristes ont augmenté de 4% en 2021. Pour l’organisation qui dépend de l’ONU, 2020 a été la « pire année de l'histoire du tourisme ». Ainsi, de 400 millions de touristes internationaux en 2020, il y en a eu 415 millions en 2021. En comparaison, par rapport à 2019, en 2021 il y a 72% d’arrivées de touristes internationaux en moins dans le monde.
Par rapport à 2020, les arrivées internationales de touristes ont augmenté de 4% en 2021. Pour l’organisation qui dépend de l’ONU, 2020 a été la « pire année de l'histoire du tourisme ». Ainsi, de 400 millions de touristes internationaux en 2020, il y en a eu 415 millions en 2021. En comparaison, par rapport à 2019, en 2021 il y a 72% d’arrivées de touristes internationaux en moins dans le monde.
De fortes disparités régionales
« En raison des différences en ce qui concerne les restrictions sur la mobilité, les taux de vaccination et les niveaux de confiance des voyageurs », explique l’OMT, le retour des touristes internationaux est « inégal d'une région du monde à une autre ». Ainsi, dans la région Asie-Pacifique, le niveau des arrivées de touristes étrangers en 2021 était de 65% inférieur au niveau de 2020. En revanche, l’Europe a augmenté son nombre d’arrivées de 19% et l’Amérique de 17% comparé à 2020.
« Un environnement économique difficile pourrait venir peser encore plus sur la reprise efficace du tourisme international avec la flambée des cours du pétrole, une inflation en hausse, l'augmentation potentielle des taux d'intérêt, les niveaux élevés d'endettement et des chaînes d'approvisionnement qui restent perturbées », explique l’OMT. L’organisation prévoit également un début d’année perturbé par l’émergence du variant Omicron parce que « des pays remettent en place des interdictions sur les voyages et des restrictions visant certains marchés ». Celle-ci prévoit que le nombre d’arrivées de touristes internationaux va augmenter de 30% à 78% au cours de l’année 2022.
« Un environnement économique difficile pourrait venir peser encore plus sur la reprise efficace du tourisme international avec la flambée des cours du pétrole, une inflation en hausse, l'augmentation potentielle des taux d'intérêt, les niveaux élevés d'endettement et des chaînes d'approvisionnement qui restent perturbées », explique l’OMT. L’organisation prévoit également un début d’année perturbé par l’émergence du variant Omicron parce que « des pays remettent en place des interdictions sur les voyages et des restrictions visant certains marchés ». Celle-ci prévoit que le nombre d’arrivées de touristes internationaux va augmenter de 30% à 78% au cours de l’année 2022.