Le greenwashing des compagnies aériennes dévoilé
Selon des enquêtes menées par la Commission européenne et diverses organisations de consommateurs, plusieurs compagnies ont vendu des options compensatoires pour les émissions de CO2 sans preuves tangibles de leur efficacité. Par exemple, des compagnies comme Air France ont proposé à leurs clients de payer jusqu'à 138 euros supplémentaires pour compenser les émissions d'un vol Paris-Copenhague, sans fournir de détails sur l'utilisation effective de ces fonds pour des projets de carburants durables réellement efficaces.
En réponse à ces pratiques douteuses, la Commission européenne a agi avec fermeté. Marie-Amandine Stévenin, Présidente de l'UFC-Que Choisir, a souligné l'importance de cette intervention : « Nous sommes satisfaits de voir que les autorités prennent enfin au sérieux ces pratiques trompeuses qui exploitent la bonne volonté des consommateurs ». De son côté, Monique Goyens, directrice générale du BEUC, a exprimé sa préoccupation : « Il est crucial que les consommateurs puissent avoir confiance en les affirmations écologiques des compagnies aériennes, et aujourd'hui, cette confiance est rompue ».
En réponse à ces pratiques douteuses, la Commission européenne a agi avec fermeté. Marie-Amandine Stévenin, Présidente de l'UFC-Que Choisir, a souligné l'importance de cette intervention : « Nous sommes satisfaits de voir que les autorités prennent enfin au sérieux ces pratiques trompeuses qui exploitent la bonne volonté des consommateurs ». De son côté, Monique Goyens, directrice générale du BEUC, a exprimé sa préoccupation : « Il est crucial que les consommateurs puissent avoir confiance en les affirmations écologiques des compagnies aériennes, et aujourd'hui, cette confiance est rompue ».
Des pratiques trompeuses : la Commission européenne demande des explications
Les investigations ont révélé que les compagnies aériennes utilisaient des termes comme "carburants d'aviation durables" sans explications claires sur leur impact réel. De plus, certaines compagnies ont mis en place des "calculatrices" censées mesurer les émissions de CO2 d'un vol, sans base scientifique suffisante pour garantir leur exactitude. Ces pratiques ont été jugées potentiellement trompeuses, poussant les consommateurs à payer des suppléments coûteux pour des bénéfices écologiques incertains.
La Commission européenne a exigé le 30 avril 2024 des réponses claires et des ajustements de la part des compagnies aériennes dans un délai de 30 jours. Des discussions seront ensuite engagées pour vérifier la mise en œuvre des corrections nécessaires. En cas de non-conformité, des sanctions pourraient être imposées, allant de lourdes amendes à des mesures plus restrictives.
La Commission européenne a exigé le 30 avril 2024 des réponses claires et des ajustements de la part des compagnies aériennes dans un délai de 30 jours. Des discussions seront ensuite engagées pour vérifier la mise en œuvre des corrections nécessaires. En cas de non-conformité, des sanctions pourraient être imposées, allant de lourdes amendes à des mesures plus restrictives.