NLTO
/ Magazine d'actualité politique, économique et internationale /




Troisième dose de vaccin : les experts de la FDA contre la généralisation







20 Septembre 2021

Le vaccin contre la Covid-19, dont les premières doses ont été distribuées à la fin de l’année 2020, perdrait en efficacité au fil du temps. De quoi inquiéter les autorités, surtout concernant les personnes âgées et les plus fragiles : la question de la troisième dose, qui ferait office de « booster » est donc débattue. Mais pour les experts de la FDA, elle n’est pas utile pour tous.


Joe Biden prêt à suivre l’exemple israélien

Pixabay/x3
Pixabay/x3
Si la France a lancé, en septembre 2021, la distributions de la troisième dose de vaccin pour les personnes âgées et certains publics prioritaires car fragiles, les États-Unis voulaient aller plus loin. Joe Biden, président des États-Unis, avait annoncé être favorable à la troisième dose pour tous et était prêt à lancer la campagne. Il aurait ainsi suivi l’exemple d’Israël où la troisième dose est déjà distribuée à toute la population vaccinée, sans conditions.

Mais pour ce faire, le vaccin doit obtenir l’autorisation des autorités de santé. Les experts de la Food and Drugs Administration (FDA) ont donc débattu, le 17 septembre 2021, de la demande de Pfizer pour que son vaccin soit administré une troisième fois à l’ensemble de la population américaine.

La troisième dose utile, mais pas pour tous

Le Comité d’experts de la FDA, dont l’avis est consultatif mais généralement suivi par la FDA, semble avoir mis les bâtons dans les roues de Joe Biden : selon eux, la troisième dose pour tous n’est pas utile. Une troisième injection a toutefois une utilité pour les personnes âgées, les personnes à la santé fragile ou encore certaines professions comme les soignants et les enseignants. La FDA devra définitivement se prononcer à ce sujet.

La décision du comité d’experts, si elle est suivie par la FDA de manière formelle, pourrait permettre une meilleure répartition des vaccins dans le monde : les pays pauvres n’ont en effet pas pu acheter des doses et sont très en retard sur la vaccination de leur population.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait même décrié la volonté des gouvernements des pays riches de distribuer une troisième dose alors que certaines populations sont très peu vaccinées.