Après un démarrage à San Francisco il y a 4 ans, Uber, désormais l'un des fleurons des sociétés Internet aux Etats-Unis, pèse 1,5 fois la société Hertz et 3 fois Avis, rien de moins. Bien que la société ne soit pas cotée en bourse, on peut comparer sa valorisation à celle de la société cotée Twitter, qui pèse environ 19,5 milliards de dollars. Et l'histoire est loin de s'arrêter là car ses deux jeunes fondateurs Travis Kalanick et Garrett Camp ont décidé de lever de nouveau des fonds à hauteur de 200 millions de dollars.
Une alternative aux taxis traditionnels
Conçu comme une alternative aux taxis traditionnels, le modèle d'Uber est un service de location de VTC basé sur un système de géolocalisation. L'appli mobile Uber se charge de trouver, à la demande du client et en un temps record, un véhicule pour le transporter, que ce soit un taxi, une limousine ou une voiture de particuliers, pourvu que le véhicule soit en "contrat" avec Uber. Percevant une commission sur le prix de la course, Uber a réussi à s'implanter dans plus de 130 villes réparties dans 36 pays (principalement aux États-Unis, en Europe et en Asie). Le service est décliné en 3 niveaux : UberClassic, UberX (concept low cost) et Uberpop (service de covoiturage).
Bien que la société ne rende pas son chiffre d'affaires public, son patron annonce que celui-ci double tous les 6 mois, ce qui est tout à fait au goût des actionnaires et ce qui expliquerait la facilité avec laquelle Uber a réalisé ses levées de fonds.
Bien que la société ne rende pas son chiffre d'affaires public, son patron annonce que celui-ci double tous les 6 mois, ce qui est tout à fait au goût des actionnaires et ce qui expliquerait la facilité avec laquelle Uber a réalisé ses levées de fonds.
Un service très contesté
Les premiers à avoir lancé une polémique sur le modèle économique d'Uber, ce sont les New Yorkais. La ville a longtemps interdit aux taxis d'utiliser l'appli car son système de calcul de tarification ne correspond pas au tarif affiché sur le compteur du taxi.
En Europe, Uber est remis en cause du fait que son modèle s'oppose à la législation actuelle concernant le covoiturage urbain qui ne doit pas être proposé dans un but lucratif. La société est également pointée de doigt par rapport à la concurrence que représente les VTC face aux taxis traditionnels.
D'ailleurs, plusieurs fédérations de taxis ont appelé à une grève le 11 juin, dans le cadre d'un mouvement dans plusieurs pays d'Europe contre cette concurrence jugée déloyale. Le mouvement aurait pris naissance à Londres et sera vraisemblablement largement suivi en France.
En Europe, Uber est remis en cause du fait que son modèle s'oppose à la législation actuelle concernant le covoiturage urbain qui ne doit pas être proposé dans un but lucratif. La société est également pointée de doigt par rapport à la concurrence que représente les VTC face aux taxis traditionnels.
D'ailleurs, plusieurs fédérations de taxis ont appelé à une grève le 11 juin, dans le cadre d'un mouvement dans plusieurs pays d'Europe contre cette concurrence jugée déloyale. Le mouvement aurait pris naissance à Londres et sera vraisemblablement largement suivi en France.