Près d’un milliard de tonnes de nourriture jetées chaque année
Dans l’inconscient collectif, le gaspillage alimentaire est un problème de pays riches : difficile de s’imaginer que les pays pauvres ou en voie de développement jettent de la nourriture alors que leur population a plus de difficultés de se nourrir à sa faim. Pourtant, dans le « rapport sur l’indice du gaspillage alimentaire » publié le 4 mars 2021 par l’Onu et l’ONG britannique Wrap, on découvre que ce n’est pas le cas.
C’est même un pays en voie de développement, le Nigeria, qui arrive en tête des 54 pays analysés avec un gaspillage alimentaire équivalent à 189 kilos de nourriture par personne. En comparaison, les Français ne jettent « que » 85 kilos par personne, soit 5,5 millions de tonnes par an. Et au niveau mondial, les chiffres sont affolants : 931 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année.
C’est même un pays en voie de développement, le Nigeria, qui arrive en tête des 54 pays analysés avec un gaspillage alimentaire équivalent à 189 kilos de nourriture par personne. En comparaison, les Français ne jettent « que » 85 kilos par personne, soit 5,5 millions de tonnes par an. Et au niveau mondial, les chiffres sont affolants : 931 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année.
Des centaines de milliards de dollars jetés chaque année
La quantité de nourriture jetée dans le monde est telle qu’elle représente, selon l’Onu, près de 20% de l’ensemble de la nourriture produite chaque année. Un véritable problème alors que plus de trois milliards de personnes ne se nourrissent pas à leur faim dans le monde, une estimation qui ne tient par ailleurs pas compte de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la précarité.
Mais l’enjeu est également financier : selon l’Onu, 14% de la nourriture produite dans le monde serait jetée avant même d’arriver sur les étals. Pour l’industrie, c’est une perte nette de près de 400 milliards de dollars par an.
Mais l’enjeu est également financier : selon l’Onu, 14% de la nourriture produite dans le monde serait jetée avant même d’arriver sur les étals. Pour l’industrie, c’est une perte nette de près de 400 milliards de dollars par an.