"Ce rapport universitaire revêt une importance particulière puisqu'il permet d'éclairer le sujet des coupures d'eau en France à travers un prisme socio-économique. Cette approche sociale met en exergue la brutalité de la pratique de la coupure d'eau par les distributeurs et les conséquences en cascade sur les usagers" résume le communiqué de France Libertés.
Le travail a été mené grâce aux données de la plateforme de plaintes à ce sujet installée par Eau Ile de France et France Libertés. S'appuyant sur 1 173 témoignages et plaintes déposées entre 2014 et 2017, la chercheuse Maria Tsanga Tabi s'est interrogée sur les contextes et conséquences de coupures ou menaces de coupures d'eau dot ces foyers ont été victimes.
"Au-delà de la violation de la loi Brottes et du fondamental droit à l'eau, la chercheuse expose la réalité de ce qu'est une vie sans eau courante et tout ce que cela engendre en termes sanitaires et sociaux. Les coupures sont vécues par toutes les familles touchées comme de véritables traumatismes. Les témoignages choisis par la chercheuse ne donnent qu'un aperçu des situations dramatiques dans lesquelles sont plongées les familles dont l'eau a été coupée. Démunies, le rapport révèle que certaines familles n'osent même pas contacter les services sociaux " explique le texte.
Des situations qui sont d'autant plus aberrantes que les coupures d'eau sont interdites par la loi française depuis 2013.
"Couper l'eau pour impayés est une violation des droits humains. C'est pourquoi France Libertés et la Coordination Eau Ile-de-France se sont battues contre les dérives de notre société économique en dénonçant les coupures d'eau. L'irrespect de la loi Brottes par les acteurs de l'eau (politiques, distributeurs, réseaux, gouvernement) nous a mené à porter les cas de coupures d'eau illégales devant la justice pour faire appliquer la loi et ce faisant construire une jurisprudence pour la reconnaissance du droit à l'eau en France" conclue la fondation.
Le travail a été mené grâce aux données de la plateforme de plaintes à ce sujet installée par Eau Ile de France et France Libertés. S'appuyant sur 1 173 témoignages et plaintes déposées entre 2014 et 2017, la chercheuse Maria Tsanga Tabi s'est interrogée sur les contextes et conséquences de coupures ou menaces de coupures d'eau dot ces foyers ont été victimes.
"Au-delà de la violation de la loi Brottes et du fondamental droit à l'eau, la chercheuse expose la réalité de ce qu'est une vie sans eau courante et tout ce que cela engendre en termes sanitaires et sociaux. Les coupures sont vécues par toutes les familles touchées comme de véritables traumatismes. Les témoignages choisis par la chercheuse ne donnent qu'un aperçu des situations dramatiques dans lesquelles sont plongées les familles dont l'eau a été coupée. Démunies, le rapport révèle que certaines familles n'osent même pas contacter les services sociaux " explique le texte.
Des situations qui sont d'autant plus aberrantes que les coupures d'eau sont interdites par la loi française depuis 2013.
"Couper l'eau pour impayés est une violation des droits humains. C'est pourquoi France Libertés et la Coordination Eau Ile-de-France se sont battues contre les dérives de notre société économique en dénonçant les coupures d'eau. L'irrespect de la loi Brottes par les acteurs de l'eau (politiques, distributeurs, réseaux, gouvernement) nous a mené à porter les cas de coupures d'eau illégales devant la justice pour faire appliquer la loi et ce faisant construire une jurisprudence pour la reconnaissance du droit à l'eau en France" conclue la fondation.