Politique
Une baisse inquiétante des naissances
Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la France a enregistré environ 326 000 naissances entre janvier et juin 2024, soit une diminution de 2,4% par rapport à la même période en 2023. La chute est encore plus marquée pour le seul mois de juin, avec une baisse de 7,9% des naissances par rapport à juin 2023. Cette tendance de fond est préoccupante car elle se poursuit depuis plus de deux ans, chaque mois voyant moins de naissances que le même mois l'année précédente.
En 2023, le nombre total de naissances était déjà descendu sous la barre symbolique des 700 000 pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec seulement 678 000 nouveau-nés. Cette diminution de 6,6% par rapport à 2022 était déjà un signal d'alarme majeur. Les régions françaises ne sont pas toutes touchées de manière égale par cette baisse de la natalité. En juin 2024, la baisse des naissances a varié de -2,6% en Auvergne-Rhône-Alpes à -14% en Normandie, tandis que les départements d'outre-mer ont connu des baisses encore plus drastiques, avec -11,9% en Guadeloupe et -20,1% en Guyane.
En 2023, le nombre total de naissances était déjà descendu sous la barre symbolique des 700 000 pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec seulement 678 000 nouveau-nés. Cette diminution de 6,6% par rapport à 2022 était déjà un signal d'alarme majeur. Les régions françaises ne sont pas toutes touchées de manière égale par cette baisse de la natalité. En juin 2024, la baisse des naissances a varié de -2,6% en Auvergne-Rhône-Alpes à -14% en Normandie, tandis que les départements d'outre-mer ont connu des baisses encore plus drastiques, avec -11,9% en Guadeloupe et -20,1% en Guyane.
Les causes du déclin de la natalité
L'une des principales raisons de cette baisse est la diminution du nombre de femmes en âge de procréer. L'Insee note que le nombre de femmes âgées de 20 à 40 ans a diminué, contribuant ainsi directement à la baisse des naissances. En outre, les générations actuelles de femmes tendent à avoir moins d'enfants que les précédentes.
Les facteurs économiques jouent également un rôle centrale dans la baisse de la natalité. La précarité économique, l'incertitude quant à l'avenir et les difficultés croissantes pour concilier vie professionnelle et familiale découragent de nombreux couples de fonder une famille. Les comportements familiaux ont également évolué. Les femmes ont tendance à avoir leur premier enfant de plus en plus tard. L'âge moyen des femmes à la naissance de leur premier enfant est désormais de 31 ans, contre 29 il y a quelques années.
Les facteurs économiques jouent également un rôle centrale dans la baisse de la natalité. La précarité économique, l'incertitude quant à l'avenir et les difficultés croissantes pour concilier vie professionnelle et familiale découragent de nombreux couples de fonder une famille. Les comportements familiaux ont également évolué. Les femmes ont tendance à avoir leur premier enfant de plus en plus tard. L'âge moyen des femmes à la naissance de leur premier enfant est désormais de 31 ans, contre 29 il y a quelques années.