La production de semi-conducteurs toujours sous pression
C’est le PDG d’Intel, Pat Gelsinger, qui annonce la mauvaise nouvelle : la pénurie de semi-conducteurs pourrait bien se poursuivre car la production est encore sous pression à cause de la forte demande de la part de l’industrie. Il l’a déclaré lors d’un entretien téléphonique avec des analystes, jeudi 22 juillet 2021. S’il estime que le pire est à attendre au deuxième semestre 2021, il juge qu’une situation de production normale pourrait bien ne pas être atteinte avant « un à deux ans ».
La demande continue en effet de croître, les semi-conducteurs étant désormais omniprésents dans la production manufacturière : dès lors qu’un brin d’électronique est présent dans un produit, des semi-conducteurs sont nécessaires pour le fabriquer. Intel a même annoncé investir 20 milliards de dollars dans deux usines en Arizona pour faire face à la demande croissante et répondre à son propre besoin.
La demande continue en effet de croître, les semi-conducteurs étant désormais omniprésents dans la production manufacturière : dès lors qu’un brin d’électronique est présent dans un produit, des semi-conducteurs sont nécessaires pour le fabriquer. Intel a même annoncé investir 20 milliards de dollars dans deux usines en Arizona pour faire face à la demande croissante et répondre à son propre besoin.
Des difficultés pour l’industrie : une menace pour la relance ?
L’avertissement de Pat Gelsinger a de quoi inquiéter le secteur industriel alors que la relance bat son plein : les pénuries de semi-conducteurs risquent de se répercuter sur l’activité qui n’est pas à l’abri d’arrêts ponctuels comme ceux connus par l’industrie automobile, entre autres, fin 2020 et début 2021.
Or, un retard dans les livraisons des produits manufacturés pourrait avoir pour conséquence une hausse des prix, donc de l’inflation, mais aussi induire un freinage dans la consommation des ménages. Un véritable problème dans les économies avancées où la consommation et les services représentent les principaux leviers de croissance économique.
Or, un retard dans les livraisons des produits manufacturés pourrait avoir pour conséquence une hausse des prix, donc de l’inflation, mais aussi induire un freinage dans la consommation des ménages. Un véritable problème dans les économies avancées où la consommation et les services représentent les principaux leviers de croissance économique.