Politique
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Tout a été arrangé et acté, la station de métro changera de nom et rendra hommage dès demain à la chanteuse et figure de la résistance Joséphine Baker. « L'artiste, qui fera son entrée au Panthéon le 30 novembre, aura son nom accolé à celui de la station de la ligne 13, Gaîté, a annoncé son fils Brian Bouillon-Baker, ce lundi. « C'est validé par le ministère des Transports et la direction de la RATP », a-t-il assuré sur TV5 Monde. Il leur avait en effet proposé de « baptiser et sous-nommer la station “Gaîté-Joséphine Baker” car les deux mots s'associent très bien, c'est dans la rue de la Gaîté que se trouve la salle Bobino et au bout de cette rue se trouve la place Joséphine Baker », a-t-il justifié, y voyant un geste qui « n'est pas anodin » et qui « restera pour les Parisiens ». La station rebaptisée sera inaugurée mardi à 10 heures » écrit Le Figaro.
Personnalité acclamée en France et aux relations complexes avec son pays d’origine les États-Unis, la vedette engagée raconte tout un pan de notre histoire et de notre culture avant, pendant et au sortir de la deuxième guerre mondiale. Quand, durant la majeure partie de sa vie, de l’autre côté de l’Atlantique la ségrégation raciale était imposée.
« C'est à Bobino que l'icône des années folles avait donné son dernier concert, le 9 avril 1975, victime d'une hémorragie cérébrale le lendemain. Elle est décédée deux jours plus tard à 68 ans. Jean-Claude Dauzanne, directeur de la salle de music-hall avait alors fermé les portes de Bobino pendant huit jours en signe de deuil. Le 30 novembre, celle qui avait fait sa première apparition au théâtre des Champs-Élysées en 1925 fera son entrée au Panthéon. La cérémonie débutera à 17h30 et pourrait réunir 2000 invités et des milliers de passants venus lui rendre un dernier hommage. Elle sera la sixième femme à reposer en ce lieu », conclue le quotidien.
Personnalité acclamée en France et aux relations complexes avec son pays d’origine les États-Unis, la vedette engagée raconte tout un pan de notre histoire et de notre culture avant, pendant et au sortir de la deuxième guerre mondiale. Quand, durant la majeure partie de sa vie, de l’autre côté de l’Atlantique la ségrégation raciale était imposée.
« C'est à Bobino que l'icône des années folles avait donné son dernier concert, le 9 avril 1975, victime d'une hémorragie cérébrale le lendemain. Elle est décédée deux jours plus tard à 68 ans. Jean-Claude Dauzanne, directeur de la salle de music-hall avait alors fermé les portes de Bobino pendant huit jours en signe de deuil. Le 30 novembre, celle qui avait fait sa première apparition au théâtre des Champs-Élysées en 1925 fera son entrée au Panthéon. La cérémonie débutera à 17h30 et pourrait réunir 2000 invités et des milliers de passants venus lui rendre un dernier hommage. Elle sera la sixième femme à reposer en ce lieu », conclue le quotidien.