125 millions d’euros d’amende pour Luxottica
L’autorité de la concurrence a frappé du poing sur la table en sanctionnant plusieurs grands groupes du secteur de l’optique. Principal visé par ces sanctions, le groupe italien Essilor Luxottica qui écope d’une amende de 125 millions d’euros pour avoir « imposé » en France « aux opticiens, des prix de vente au détail et leur avoir interdit de vendre sur Internet ».
Les groupes LVMH et Chanel ont aussi été sanctionnés, écopant respectivement d’une amende de 500.000 euros pour les mêmes motifs et de 130.000 pour avoir interdit la vente en ligne. Ces pratiques, sanctionnées par l’Autorité de la concurrence, ont porté atteinte aux enseignes françaises Alain Afflelou, Krys, Optical Center ou GrandVision.
Les groupes LVMH et Chanel ont aussi été sanctionnés, écopant respectivement d’une amende de 500.000 euros pour les mêmes motifs et de 130.000 pour avoir interdit la vente en ligne. Ces pratiques, sanctionnées par l’Autorité de la concurrence, ont porté atteinte aux enseignes françaises Alain Afflelou, Krys, Optical Center ou GrandVision.
Luxottica premier fournisseur mondial
Plus sévèrement sanctionné que les autres, le groupe Essilor Luxottica est le premier fournisseur mondial de lunettes. Il a « entre 2005 et 2016, diffusé à ses distributeurs des prix dits ‘conseillés’ et les avait incités à maintenir un certain niveau de prix de vente au détail de ses produits ». Ce contrôle des prix touchait des grandes marques dont il avait la licence, telles que : Ray-Ban, Prada, Dolce&Gabanna ou encore Oakley, Ralph Lauren ou Armani.
Avec ces directives, Luxottica interdisait ainsi « les remises et les promotions lors de la vente au détail » des produits des marques concernées. Les opticiens refusant de se plier à ses obligations abusives se voyaient « appliquer des mesures de rétorsion », précise l’Autorité de la concurrence. L’entreprise Logo était elle aussi visée par l’Autorité de la concurrence mais du fait de son placement en liquidation judiciaire en 2016, elle n’a pas été sanctionnée.
Avec ces directives, Luxottica interdisait ainsi « les remises et les promotions lors de la vente au détail » des produits des marques concernées. Les opticiens refusant de se plier à ses obligations abusives se voyaient « appliquer des mesures de rétorsion », précise l’Autorité de la concurrence. L’entreprise Logo était elle aussi visée par l’Autorité de la concurrence mais du fait de son placement en liquidation judiciaire en 2016, elle n’a pas été sanctionnée.