Les droits de douane des véhicules électriques chinois augmentés de 10%
La Commission européenne a pris une mesure drastique en augmentant les droits d'importation de 10 % à un taux pouvant atteindre 48 % pour certains constructeurs. Cette décision, qui concerne des marques comme BYD, Geely, et SAIC, pourrait coûter jusqu'à 2 milliards d'euros par an aux importateurs et fabricants chinois. Avec cette politique, l'UE espère rééquilibrer le marché en faveur des producteurs européens qui peinent à concurrencer les prix attractifs des VE chinois.
Les constructeurs chinois, déjà bien implantés sur le marché européen, pourraient devoir revoir leurs stratégies de prix et d'exportation. L'Union, quant à elle, reste vigilante et ouverte à des négociations pour éviter une escalade des tensions. Cependant, des pays membres comme l'Allemagne et la Hongrie montrent des signes de résistance, mettant en péril l'unanimité nécessaire pour pérenniser ces mesures.
Les constructeurs chinois, déjà bien implantés sur le marché européen, pourraient devoir revoir leurs stratégies de prix et d'exportation. L'Union, quant à elle, reste vigilante et ouverte à des négociations pour éviter une escalade des tensions. Cependant, des pays membres comme l'Allemagne et la Hongrie montrent des signes de résistance, mettant en péril l'unanimité nécessaire pour pérenniser ces mesures.
La Chine mécontente
Le marché des VE a explosé en Europe ces dernières années, avec des ventes passant de 57 000 unités en 2020 à plus de 437 000 en 2023. L'augmentation des droits pourrait ralentir cette croissance, affectant non seulement les fabricants chinois mais aussi les consommateurs européens qui bénéficiaient de prix plus bas grâce à ces importations.
Face à ces nouvelles taxes, la Chine n'a pas tardé à exprimer son mécontentement, qualifiant les mesures de l'UE de protectionnistes et menaçant de représailles ciblant potentiellement d'autres secteurs vitaux pour l'Europe comme l'agriculture et l'aviation. Cette situation expose l'UE à un risque de conflit commercial élargi, similaire à celui déjà observé dans le secteur des panneaux solaires.
Face à ces nouvelles taxes, la Chine n'a pas tardé à exprimer son mécontentement, qualifiant les mesures de l'UE de protectionnistes et menaçant de représailles ciblant potentiellement d'autres secteurs vitaux pour l'Europe comme l'agriculture et l'aviation. Cette situation expose l'UE à un risque de conflit commercial élargi, similaire à celui déjà observé dans le secteur des panneaux solaires.