Vente en vrac : ce qu’il est possible, ou pas, de vendre

La loi du 10 février 2020 a marqué un tournant dans la consommation responsable en France. Elle a introduit la possibilité de vendre la plupart des produits de consommation courante en vrac, c'est-à-dire sans emballage superflu. Cette initiative vise à réduire la quantité de déchets d'emballage et à encourager une consommation plus durable.

Cependant, si cette approche est louable, tous les produits ne sont pas adaptés à cette méthode de vente. En effet, certains produits, en raison de leur nature ou de leur mode de conservation, ne peuvent être vendus en vrac pour des raisons d'hygiène ou de sécurité. Un décret publié en août 2023 donne quelques précisions pour les commerçants, mais surtout pour les consommateurs.

Alimentation : Bien que de nombreux produits alimentaires, tels que les fruits, les légumes et les céréales, soient parfaitement adaptés à la vente en vrac, d'autres nécessitent des précautions. Par exemple, les denrées alimentaires périssables comme la viande fraîche ou la charcuterie doivent être manipulées avec soin. Produits congelés : Ces produits doivent être conservés à une température inférieure ou égale à -12°C lors de leur vente.

Produits à usage unique : Certains objets destinés à entrer en contact avec des aliments, comme les films ou les papiers alimentaires, doivent être manipulés avec précaution.

Hygiène et cosmétiques : Certains produits, comme les couches pour bébé à usage unique, les serviettes hygiéniques ou certains produits cosmétiques, peuvent être vendus en vrac, mais nécessitent des tests spécifiques pour garantir leur sécurité.

Alimentation : Certains produits alimentaires, comme le lait traité thermiquement, le lait cru (avec quelques exceptions) ou les compléments alimentaires, ne peuvent être vendus en vrac.

Produits non alimentaires : La liste comprend également des produits tels que les biocides, certaines substances dangereuses, les piles et les tampons hygiéniques.