L’OPEP+ fait preuve de confiance
Fortement impactés par la crise sanitaire, qui a réduit drastiquement la demande en pétrole du fait des confinements, des fermetures d’usines et de la limitation dans les déplacements nationaux et internationaux, les pays membres de l’OPEP+ étaient attendus sur une décision prudente pour la réunion du 1er avril 2021. Le statu quo concernant les niveaux de production de pétrole était même une hypothèse crédible, qui aurait entraîné une hausse du prix du brut en Bourse.
Mais, contre toute attente, la confiance semble désormais de mise chez les pays producteurs de pétrole brut. Lors de la réunion du 1er avril 2021, ils ont annoncé une hausse de la production de pétrole journalière qui permettra de renforcer l’offre sur le marché. Or, pour que le prix ne chute pas drastiquement, il faut que la demande suive l’augmentation de l’offre, et c’est ce sur quoi tablent les pays de l’OPEP+.
Mais, contre toute attente, la confiance semble désormais de mise chez les pays producteurs de pétrole brut. Lors de la réunion du 1er avril 2021, ils ont annoncé une hausse de la production de pétrole journalière qui permettra de renforcer l’offre sur le marché. Or, pour que le prix ne chute pas drastiquement, il faut que la demande suive l’augmentation de l’offre, et c’est ce sur quoi tablent les pays de l’OPEP+.
Une hausse progressive mais une production toujours très basse
L’augmentation annoncée a donc étonné, surtout par son ampleur : 2 millions de barils de pétrole brut de plus seront produits chaque jour par les pays membres de l’OPEP+ ayant accepté l’accord. L’augmentation sera progressive et étalée entre mai et juillet 2021. Les pays producteurs tablent donc sur une augmentation de la demande similaire, au niveau mondial, durant cette période.
Mais malgré cette annonce, la production de pétrole reste très basse : les coupes décidées durant l’année 2020 ont fini par amputer de près de 8 millions de barils par jour la production par rapport à 2019, et cette hausse de 2 millions de barils ne représente au final qu’un rattrapage équivalent à un quart de la baisse.
Mais malgré cette annonce, la production de pétrole reste très basse : les coupes décidées durant l’année 2020 ont fini par amputer de près de 8 millions de barils par jour la production par rapport à 2019, et cette hausse de 2 millions de barils ne représente au final qu’un rattrapage équivalent à un quart de la baisse.