Vinted et les frais impossibles à enlever
Dans un entretien accordé au journal Le Parisien, publié le 18 mai 2021, l’association UFC-Que Choisir annonce avoir déposé une plainte contre la licorne lituanienne Vinted. Cette dernière, spécialisée dans la vente de vêtements d’occasion (et qui a récemment ouvert la vente à d’autres produits), est accusée par l’UFC de « pratiques commerciales trompeuses ».
Dans le collimateur de l’association de défense des consommateurs, une commission appelée « protection acheteurs », « qui est donnée comme optionnelle, alors que ce n’est pas le cas, et dont le montant n’apparaît qu’au dernier moment juste avant de payer », explique au Parisien Raphaël Bartlomé, responsable du service juridique de l’UFC-Que Choisir.
Dans le collimateur de l’association de défense des consommateurs, une commission appelée « protection acheteurs », « qui est donnée comme optionnelle, alors que ce n’est pas le cas, et dont le montant n’apparaît qu’au dernier moment juste avant de payer », explique au Parisien Raphaël Bartlomé, responsable du service juridique de l’UFC-Que Choisir.
La question de la transparence
Ce n’est pas la première fois que l’UFC s’attaque à Vinted pour cette commission : l’association avait mis en demeure en janvier 2021 la start-up lituanienne concernant ses pratiques, et lui demandait notamment de ne plus afficher cette commission comme optionnelle. « À aucun moment, il n’est possible de décocher ou de refuser cette option », précise Raphaël Bartlomé. Sans possibilité de la refuser, il ne s’agit donc pas d’une commission optionnelle.
Vinted n’ayant pas changé sa façon de faire, c’est au tribunal que l’affaire va se conclure. « Nous ne contestons pas le caractère payant, mais encore faut-il l’annoncer clairement et que ce soit bien visible et compréhensible par tous. Il y a une exigence de transparence. » La plainte a été déposée au tribunal judiciaire de Paris.
Vinted n’ayant pas changé sa façon de faire, c’est au tribunal que l’affaire va se conclure. « Nous ne contestons pas le caractère payant, mais encore faut-il l’annoncer clairement et que ce soit bien visible et compréhensible par tous. Il y a une exigence de transparence. » La plainte a été déposée au tribunal judiciaire de Paris.