Pas de révolution annoncée
Selon le magazine AdAge, le projet n'a en fait rien de révolutionnaire dans son modèle. La principale différence entre les plateformes Yahoo! et YouTube se situerait au niveau de la clé de répartition des revenus publicitaires, rendant Yahoo! plus attractif pour les producteurs de contenus qui recherchent aujourd'hui activement à monétiser leurs vidéos. Rappelons que YouTube reverse 45% des revenus publicitaires aux "YouTubers" créateurs.
Par ailleurs, tout comme pour YouTube, la récupération du code permettra d'intégrer les vidéos sur de nombreux autres sites grâce au player et les auteurs auront la possibilité de créer leur propre chaine sur la plateforme.
Par ailleurs, tout comme pour YouTube, la récupération du code permettra d'intégrer les vidéos sur de nombreux autres sites grâce au player et les auteurs auront la possibilité de créer leur propre chaine sur la plateforme.
Yahoo!, malchanceux avec la vidéo
Cela fait plusieurs années que Yahoo! s'intéresse à la vidéo mais l'entreprise a jusque là essuyé de nombreux revers. D'abord en 2006 où elle avait tenté de racheter YouTube sans y parvenir, puis en 2013 où le gouvernement français avait oeuvré pour que le rachat de 75% des parts de DailyMotion n'aboutisse pas.
Cette année, tout n'était pas gagné, comme le rapport le site 01 Net : "des difficultés autour des contrats que le portail souhaitait faire signer aux fournisseurs de contenus ont retardé le projet. L’un des principaux points de discorde est la licence perpétuelle qui serait accordée à Yahoo!. Elle aurait pour effet de transférer les droits de propriété d’une vidéo de son créateur à la firme. Une clause impensable pour nombre de créateurs de contenus."
Cette année, tout n'était pas gagné, comme le rapport le site 01 Net : "des difficultés autour des contrats que le portail souhaitait faire signer aux fournisseurs de contenus ont retardé le projet. L’un des principaux points de discorde est la licence perpétuelle qui serait accordée à Yahoo!. Elle aurait pour effet de transférer les droits de propriété d’une vidéo de son créateur à la firme. Une clause impensable pour nombre de créateurs de contenus."
YouTube trace son chemin
De son côté, YouTube continue d'améliorer sa plateforme et vient d'annoncer qu'il allait permettre aux internautes de financer eux-mêmes les producteurs de vidéos. Ce qui devrait éviter au "vidéocasteurs" de trop espérer des revenus publicitaires issus de la plateforme. Plus précisément, le système permettra des verser des fonds, des contributions et des pourboires aux créateurs. En revanche, aucune information n'a été avancée quant aux modalités d'apport de fonds. S'agira-t-il de véritables opérations de crowdfunding ou de simples transferts de petits montants ? Et quels seront les moyens de paiement possibles, entre carte bleue et... bit coins ?