Un nouveau réseau social, c’est un événement. Aux États-Unis, Yik Yak, est en train de créer le buzz. Il a commencé par se répandre dans les universités et les collèges. Le bouche à oreille à fait le reste. Aujourd’hui, la Silicon Valley s’enthousiasme pour ce nouveau réseau social. L’application mobile Yik Yak s’appuie sur deux principes : l'anonymat des utilisateurs, de leurs propos, et la géolocalisation. Selon le Wall Street Journal, elle a récemment réussi a levé 62 millions de dollars. La start-up qui en est à l’origine, créée en 2013, serait aujourd’hui, valorisée à hauteur de 300 millions de dollars.
Car Yik Yak a de l’ambition : se poser en concurrent de Twitter. Sur Yik Yak, les messages, les « Yaks », font 200 caractères maximum. Pour ce qui est de la géolocalisation, ils s'affichent à moins de 3 kilomètres de la position de l’utilisateur. Toutefois, peu importe l'endroit d'où ils ont été postés, on peut les consulter partout. Le principe d’anonymat a toutefois ses limites. À la suite de plusieurs affaires de harcèlement, l’appli s’est équipée d’un système de geofencing, une sorte de barrière virtuelle. Avec une société de cartographie numérique, Yik Yak bloque l’envoi des messages dans 85% des lycées américains. Pour utiliser Yik Yak il faut avoir 18 ans. Mais les lycéens américains, enthousiasmés par le principe de l’anonymat, se sont emparés de l’appli. Un peu trop vite au goût de la start-up.
Si l’usage dans les lycées et collèges pose un problème, la start-up parie en revanche, sur les universités et leurs réseaux. Il existe un précédent encourageant : avant de devenir l'un des géants de l’Internet, Facebook, avait d’abord égrainé sur les campus américains. Après les universités, les dirigeants de Yik Yak misent sur un développement à l’international, notamment dans les pays anglo-saxons. Il est clair que la récente levée de fonds devrait agir comme un accélérateur. En France, l’application Yik Yak reste limitée. Pour ses dirigeants, il va falloir trouver d'autres relais que les universités américaines. Reste donc à savoir par quelle porte d'entrée Yik Yak va s'imposer.
Car Yik Yak a de l’ambition : se poser en concurrent de Twitter. Sur Yik Yak, les messages, les « Yaks », font 200 caractères maximum. Pour ce qui est de la géolocalisation, ils s'affichent à moins de 3 kilomètres de la position de l’utilisateur. Toutefois, peu importe l'endroit d'où ils ont été postés, on peut les consulter partout. Le principe d’anonymat a toutefois ses limites. À la suite de plusieurs affaires de harcèlement, l’appli s’est équipée d’un système de geofencing, une sorte de barrière virtuelle. Avec une société de cartographie numérique, Yik Yak bloque l’envoi des messages dans 85% des lycées américains. Pour utiliser Yik Yak il faut avoir 18 ans. Mais les lycéens américains, enthousiasmés par le principe de l’anonymat, se sont emparés de l’appli. Un peu trop vite au goût de la start-up.
Si l’usage dans les lycées et collèges pose un problème, la start-up parie en revanche, sur les universités et leurs réseaux. Il existe un précédent encourageant : avant de devenir l'un des géants de l’Internet, Facebook, avait d’abord égrainé sur les campus américains. Après les universités, les dirigeants de Yik Yak misent sur un développement à l’international, notamment dans les pays anglo-saxons. Il est clair que la récente levée de fonds devrait agir comme un accélérateur. En France, l’application Yik Yak reste limitée. Pour ses dirigeants, il va falloir trouver d'autres relais que les universités américaines. Reste donc à savoir par quelle porte d'entrée Yik Yak va s'imposer.