Un grève historique en Islande pour l'égalité salariale
La Première ministre islandaise, Katrín Jakobsdóttir, a choisi de se tenir aux côtés des femmes de son pays en participant à une grève massive. Ce mouvement, prévu le 24 octobre 2023, verra des dizaines de milliers de femmes mettre leurs activités à l'arrêt. Le centre de Reykjavik, la capitale de l'Islande qui compte un peu plus de 370 000 habitants, devrait accueillir au moins 25 000 manifestantes. Dix autres rassemblements sont planifiés à travers le pays. Selon les organisateurs, cette grève pourrait devenir la plus grande mobilisation féminine jamais organisée en Islande, rappelant ainsi la grève historique de 1975.
Les revendications sont claires : obtenir des mesures concrètes pour réduire l'écart salarial, surtout dans les emplois traditionnellement féminins tels que le nettoyage et les soins, qui sont souvent sous-évalués et sous-payés. De plus, les grévistes exigent une plus grande transparence sur les revenus des travailleuses dans ces secteurs. En dépit de la loi sur la parité salariale en vigueur en Islande depuis 2018, l'écart salarial demeure un sujet de préoccupation majeure.
Les revendications sont claires : obtenir des mesures concrètes pour réduire l'écart salarial, surtout dans les emplois traditionnellement féminins tels que le nettoyage et les soins, qui sont souvent sous-évalués et sous-payés. De plus, les grévistes exigent une plus grande transparence sur les revenus des travailleuses dans ces secteurs. En dépit de la loi sur la parité salariale en vigueur en Islande depuis 2018, l'écart salarial demeure un sujet de préoccupation majeure.
La lutte contre les violences sexuelles et sexistes
Les organisateurs de la grève mettent également en lumière le lien entre la dévaluation du travail féminin et les violences sexistes et sexuelles. Ils soulignent que ces deux aspects constituent les deux faces d'une même médaille, et appellent à une action plus énergique contre ces violences. Drífa Snædal, membre du comité exécutif de la grève des femmes et porte-parole de Stígamót, un centre de conseil et d'éducation sur la violence sexuelle, a insisté sur le fait que le système judiciaire actuel ne protège pas suffisamment les femmes en cas de crimes sexuels violents.
La Première ministre Jakobsdóttir, en fermant son bureau le jour de la grève, fait un geste fort de solidarité envers les femmes islandaises. Son engagement résonne avec les aspirations des grévistes à voir un changement transformateur sur les questions d'égalité salariale et de violences sexistes et sexuelles. Bien que l'Islande soit souvent citée comme un exemple en matière d'égalité de genre, cette grève met en lumière la persistance d'inégalités criantes et la nécessité de politiques plus affirmées pour y remédier. Le slogan de la grève, « Vous appelez ça l'égalité ? », faisant référence .aux 40 % des femmes victimes de violences sexistes ou sexuelles au cours de leur vie, pour reprendre les chiffres de la Première ministre islandaise. Ce slogan résonnera sans doute dans tout le pays ce 24 octobre, marquant une étape de plus dans le combat incessant pour l'égalité des genres en Islande. La grève de 1975, appelée « Journée de congé des femmes », avait paralysé le pays pendant une journée entière et inspiré d'autres mouvements ainsi que la Journée internationale des droits des femmes (8 mars).
La Première ministre Jakobsdóttir, en fermant son bureau le jour de la grève, fait un geste fort de solidarité envers les femmes islandaises. Son engagement résonne avec les aspirations des grévistes à voir un changement transformateur sur les questions d'égalité salariale et de violences sexistes et sexuelles. Bien que l'Islande soit souvent citée comme un exemple en matière d'égalité de genre, cette grève met en lumière la persistance d'inégalités criantes et la nécessité de politiques plus affirmées pour y remédier. Le slogan de la grève, « Vous appelez ça l'égalité ? », faisant référence .aux 40 % des femmes victimes de violences sexistes ou sexuelles au cours de leur vie, pour reprendre les chiffres de la Première ministre islandaise. Ce slogan résonnera sans doute dans tout le pays ce 24 octobre, marquant une étape de plus dans le combat incessant pour l'égalité des genres en Islande. La grève de 1975, appelée « Journée de congé des femmes », avait paralysé le pays pendant une journée entière et inspiré d'autres mouvements ainsi que la Journée internationale des droits des femmes (8 mars).