Des licences accordées… temporairement ?
Selon l’agence de presse Reuters, qui dévoile en exclusivité l’information le 22 juillet 2020, il semblerait que le gouvernement français vise un réseau 5G qui, à terme, se passerait des équipements du chinois Huawei. Selon les sources de Reuters, les opérateurs français ont été prévenus que les licences accordées à Huawei ne seraient pas renouvelées.
L’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’informations) a en effet validé les équipements Huawei pour les réseaux 5G : ces derniers pourraient donc être utilisés pour déployer la nouvelle génération de réseau mobile, aux côtés des plus occidentaux Nokia et Ericsson. Mais la même ANSSI aurait ajouté que les autorisations ne seraient pas renouvelées et, selon Reuters, conseillé aux opérateurs de ne pas s’appuyer sur l’équipementier chinois au risque de devoir changer d’équipements à l’avenir.
L’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’informations) a en effet validé les équipements Huawei pour les réseaux 5G : ces derniers pourraient donc être utilisés pour déployer la nouvelle génération de réseau mobile, aux côtés des plus occidentaux Nokia et Ericsson. Mais la même ANSSI aurait ajouté que les autorisations ne seraient pas renouvelées et, selon Reuters, conseillé aux opérateurs de ne pas s’appuyer sur l’équipementier chinois au risque de devoir changer d’équipements à l’avenir.
Pas de renouvellement des licences Huawei en 2028 ?
Selon les appareils concernés, les licences accordées par l’ANSSI, et donc le gouvernement, durent entre trois et huit ans. Avec un déploiement qui commence dès cette année 2020, avec les premières offres de téléphonie mobile 5G attendues pour la fin de l’année, dans le meilleur des cas les opérateurs devront changer d’équipements en 2028. De quoi augmenter le coût du déploiement et le coût du réseau, voire créer des problèmes.
Cette affaire reste toutefois très discrète : selon Reuters et ses sources, aucun écrit ne stipule que les licences ne seront pas renouvelées… ni qu’elles le seront. De quoi alimenter un peu plus le conflit qui oppose les États-Unis et l’Europe à la Chine. Huawei est au centre de cette affaire, parfois soupçonnée, parfois formellement accusée d’espionnage, ce que démentent l’entreprise et le gouvernement chinois.
C’est toutefois sur cette même base d’espionnage soupçonné que Google a été contraint de couper à Huawei l’accès à ses services sur smartphone, rendant les téléphones du chinois bien moins intéressants pour les Américains et les Européens… alors que le constructeur gagnait de l’ampleur sur le marché mondial.
Cette affaire reste toutefois très discrète : selon Reuters et ses sources, aucun écrit ne stipule que les licences ne seront pas renouvelées… ni qu’elles le seront. De quoi alimenter un peu plus le conflit qui oppose les États-Unis et l’Europe à la Chine. Huawei est au centre de cette affaire, parfois soupçonnée, parfois formellement accusée d’espionnage, ce que démentent l’entreprise et le gouvernement chinois.
C’est toutefois sur cette même base d’espionnage soupçonné que Google a été contraint de couper à Huawei l’accès à ses services sur smartphone, rendant les téléphones du chinois bien moins intéressants pour les Américains et les Européens… alors que le constructeur gagnait de l’ampleur sur le marché mondial.