Internet « menacé d’explosion », Internet « au bord de l’effondrement », « La fin d’Internet, c’est pour bientôt »… Précisément pour 2023. Le blog Pixels du Monde, (R) évolutions numériques, se fait l’écho des titres alarmistes trouvés ici et là dans les médias. En cause, l’accroissement exponentiel des données. Le risque ? Un Internet congestionné et saturé. Le volume des informations de plus en plus important menacerait leur circulation et leur flux. Ces prévisions inquiétantes émanent de la Royal Society, organisation britannique que l’on pourrait rapprocher de notre Académie des Sciences. Cette semaine, elle dirigeait un symposium. Sujet pour les chercheurs : la capacity crunch d’Internet ou crise de capacité, capacité craquée…
À l’origine, le chercheur Andrew Ellis, de l’université Aston de Birmingham, s’est ému dans le Daily Mail, d’une situation qui pourrait, selon lui, devenir apocalyptique d’ici quelques années : « La demande rattrape l’offre. On s’en est très bien sortis pendant des années, mais on arrive au point où on ne peut pas continuer pour toujours. » Malgré des progrès technologiques incontestables, il estime que l’installation de nouveaux équipements, les innovations concernant l’échange des informations ne permettront pas de révolutionner les technologies, en terme de capacité de stockage ou de rapidité de transmission.
Pourtant, l’idée d’un Internet encombré ou arrivé à un point de rupture n’est pas de l’avis de tous. Les projections de déclin amusent mêmes les experts : « Le mythe de l’effondrement d’Internet, on l’a vu cent cinquante fois, j’ai confiance dans les chercheurs des équipementiers, car c’est dans l’intérêt de tout le monde », explique au Monde, un spécialiste. Du coup, même si le flux augmente et qu'une certaine limite va finir par être atteinte, experts et opérateurs cherchent des solutions. Ce qui fait dire Stéphane Bortzmeyer, ingénieur réseau et spécialiste de l’architecture d’Internet au Monde : « Les opérateurs ne restent pas inactifs et prennent des mesures. Jusqu’à présent, ça a toujours marché. Je ne vois aucune raison de faire du sensationnalisme pessimiste. » Même si la question de la consommation d’énergie va se poser en même temps que l’augmentation de la circulation des données, pour les pros, « les innovations technologiques permettront sans problème, d’augmenter les capacités d’Internet. » En gros, la technique va s’adapter.
À l’origine, le chercheur Andrew Ellis, de l’université Aston de Birmingham, s’est ému dans le Daily Mail, d’une situation qui pourrait, selon lui, devenir apocalyptique d’ici quelques années : « La demande rattrape l’offre. On s’en est très bien sortis pendant des années, mais on arrive au point où on ne peut pas continuer pour toujours. » Malgré des progrès technologiques incontestables, il estime que l’installation de nouveaux équipements, les innovations concernant l’échange des informations ne permettront pas de révolutionner les technologies, en terme de capacité de stockage ou de rapidité de transmission.
Pourtant, l’idée d’un Internet encombré ou arrivé à un point de rupture n’est pas de l’avis de tous. Les projections de déclin amusent mêmes les experts : « Le mythe de l’effondrement d’Internet, on l’a vu cent cinquante fois, j’ai confiance dans les chercheurs des équipementiers, car c’est dans l’intérêt de tout le monde », explique au Monde, un spécialiste. Du coup, même si le flux augmente et qu'une certaine limite va finir par être atteinte, experts et opérateurs cherchent des solutions. Ce qui fait dire Stéphane Bortzmeyer, ingénieur réseau et spécialiste de l’architecture d’Internet au Monde : « Les opérateurs ne restent pas inactifs et prennent des mesures. Jusqu’à présent, ça a toujours marché. Je ne vois aucune raison de faire du sensationnalisme pessimiste. » Même si la question de la consommation d’énergie va se poser en même temps que l’augmentation de la circulation des données, pour les pros, « les innovations technologiques permettront sans problème, d’augmenter les capacités d’Internet. » En gros, la technique va s’adapter.