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Dans la tête de Médor







19 Janvier 2016

Une société japonaise a conçu le premier collier connecté qui permet de savoir ce qu'un animal de compagnie pense.


Dans la tête de Médor
On n’arrête pas le progrès. Surtout quand il s’agit d’anthropomorphisme, même si ce dernier est purement symbolique, et complètement numérique ! Anicall, une société japonaise, a ainsi mis au point un appareil dernier cri, permettant de « savoir ce que pensent les chiens et les chats », peut-on lire sur le site de 20minutes.fr. Plus précisément, il s’agit d’un collier qui vient d’être présenté à la Wearable Expo de Tokyo. Il sera bientôt commercialisé au Japon, pour l’équivalent de 70 euros. En attendant, ce dispositif est muni de capteurs. Passé au cou d’un chien, il est sensé révéler ce que ce dernier pense, et « analyser ses émotions », selon 20minutes.
 
Jusqu’à présent, malgré les prouesses technologiques, on est resté interdit quant au langage des animaux. L’application développée par Anicall, entend traduire « les données reçues, en langage facilement compréhensible. » Ainsi, Masayoshi Asai, chercheur chez Anicall, explique que le collier est capable de dire ce «  que ressent votre chien quand il est allongé sur le dos, ventre en l’air, exposant ainsi son point faible (…) Est-il en train de se détendre ou de récupérer parce qu’il est fatigué ? (…) que ressent-il quand il aboie ? », etc etc.
 
Le collier récolte ainsi un max de données, notamment, le rythme cardiaque de l’animal, sa température corporelle. Le système fonctionne également par mots-clés : « énervé », « détendu », ou « s’ennuie », car il analyse une quarantaine de mouvements propres à l’animal, chien ou chat. Il pourrait ainsi aider les maîtres à mieux comprendre et interpréter « ce que ressentent les bêtes. » Dans la pratique, le collier envoie les informations à un smartphone via Bluetooth. Une appli dédiée les traite, les analyse et retranscrit au mieux « l’état d’esprit » de l’animal. Après l’Internet des objets, l’Internet des animaux ? Et encore, on n’a rien vu, Anicall travaille sur des dispositifs pour les vaches et les chevaux.