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C’est une diminution si faible qu’on pourrait la qualifier de stagnation. Mais c’est tout de même une bonne nouvelle. « Sur le front de l’emploi, 2023 débute de la même façon que 2022 s’est terminée. Au premier trimestre, le nombre de chômeurs, au sens du Bureau international du travail (BIT) – définition plus stricte que celle des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi –, a très légèrement reflué de 7 000 personnes en comparaison des trois derniers mois de 2022, se situant toujours à 2,2 millions de personnes, selon une note diffusée, mercredi 17 mai, par l’Insee. Le taux de chômage est donc stable, à 7,1 % en France (hors Mayotte). Un tel niveau n’avait pas été atteint depuis le deuxième trimestre 1982 – hors baisse liée à la crise due au Covid-19 », raconte Le Monde.
Dans un contexte économique très tendu, ces chiffres sont encourageants. Ils permettent de continuer à viser le plein emploi d’ici 2027 en espérant une période de reprise économique dès l’année prochaine. « Compte tenu de la conjoncture économique actuelle, avec une inflation toujours forte et une croissance molle, cette stagnation n’est pas une mauvaise nouvelle pour le gouvernement dans sa quête, d’ici à 2027, du plein-emploi – un taux de chômage autour de 5 % de la population active –, objectif affiché par Emmanuel Macron. Contrairement à ce qu’on pouvait craindre, le marché du travail continue de résister et aucun renversement n’a lieu », explique le quotidien français.
Seul hic qui a déjà été observé ces dernières années : « le « halo autour du chômage » augmente de nouveau sur le trimestre. Cette notion désigne les personnes inactives qui souhaitent avoir un poste mais ne sont pas considérées comme des chômeurs, faute de remplir les critères du BIT (faire des recherches, être disponible, etc.). Après une première augmentation au dernier trimestre 2022 (+ 49 000), ce nombre croît de nouveau de 62 000 personnes sur les trois premiers mois de 2023. La part du halo dans la population des 15-64 ans augmente ainsi de 0,1 point pour atteindre 4,6 %. »
Dans un contexte économique très tendu, ces chiffres sont encourageants. Ils permettent de continuer à viser le plein emploi d’ici 2027 en espérant une période de reprise économique dès l’année prochaine. « Compte tenu de la conjoncture économique actuelle, avec une inflation toujours forte et une croissance molle, cette stagnation n’est pas une mauvaise nouvelle pour le gouvernement dans sa quête, d’ici à 2027, du plein-emploi – un taux de chômage autour de 5 % de la population active –, objectif affiché par Emmanuel Macron. Contrairement à ce qu’on pouvait craindre, le marché du travail continue de résister et aucun renversement n’a lieu », explique le quotidien français.
Seul hic qui a déjà été observé ces dernières années : « le « halo autour du chômage » augmente de nouveau sur le trimestre. Cette notion désigne les personnes inactives qui souhaitent avoir un poste mais ne sont pas considérées comme des chômeurs, faute de remplir les critères du BIT (faire des recherches, être disponible, etc.). Après une première augmentation au dernier trimestre 2022 (+ 49 000), ce nombre croît de nouveau de 62 000 personnes sur les trois premiers mois de 2023. La part du halo dans la population des 15-64 ans augmente ainsi de 0,1 point pour atteindre 4,6 %. »