La fermeture de Béthune entraînerait la perte de 863 emplois pour la région Hauts-de-France
L'annonce de la fermeture du site Bridgestone de Béthune par le groupe est un nouveau coup dur pour la région Hauts-de-France. Après le site de Goodyears à Amiens et celui de Continental dans l'Oise, ce sont 863 nouveaux emplois qui sont en péril dans la région.
Dans un communiqué paru mercredi 16 septembre 2020, le groupe nippon a fait part des raisons qui l'ont poussé à décider la fermeture du site de Béthune. Ainsi le communiqué précise que le groupe envisagerait « la cessation totale et définitive de l'activité de l'usine de Béthune ». Une cessation d'activité qui pourrait intervenir dès le « deuxième trimestre 2021 ».
Laurent Dartoux, président et directeur général de Bridgestone Europe Afrique et Moyen-Orient, évoque des problèmes dus aux conjonctures du marché actuel : « Des problèmes de marché structurels nous amènent à prendre des mesures structurelles pour préserver la viabilité des opérations de l'entreprise ». Il a cependant ajouté que la fermeture de l'usine de Béthune était un « projet que nous ne prenons pas à la légère ». Autre point avancé, la surproduction des sites européens qui contraint le groupe à réduire ses effectifs.
Dans un communiqué paru mercredi 16 septembre 2020, le groupe nippon a fait part des raisons qui l'ont poussé à décider la fermeture du site de Béthune. Ainsi le communiqué précise que le groupe envisagerait « la cessation totale et définitive de l'activité de l'usine de Béthune ». Une cessation d'activité qui pourrait intervenir dès le « deuxième trimestre 2021 ».
Laurent Dartoux, président et directeur général de Bridgestone Europe Afrique et Moyen-Orient, évoque des problèmes dus aux conjonctures du marché actuel : « Des problèmes de marché structurels nous amènent à prendre des mesures structurelles pour préserver la viabilité des opérations de l'entreprise ». Il a cependant ajouté que la fermeture de l'usine de Béthune était un « projet que nous ne prenons pas à la légère ». Autre point avancé, la surproduction des sites européens qui contraint le groupe à réduire ses effectifs.
L'Usine de Béthune serait « la moins performante » d'Europe
Face à cela, le groupe japonais promet « un dialogue soutenu avec les représentants du personnel ». De plus, il rappelle que son choix s'est porté sur l'usine de Béthune car elle est « la moins performante » des usines Bridgestone présentes en Europe. Selon le groupe, ses effectifs ont diminué de 40% au cours de la dernière décennie. Il en va de même pour son rythme de production.
La concurrence du marché asiatique qui produit à plus bas coût serait aussi à l'origine de cette décision. Entre 2000 et 2018 la part de marché de ses producteurs asiatiques, notamment chinois, serait passée de 6% à 25%. La crise sanitaire ayant ajouté le clou final à cette fermeture.
La concurrence du marché asiatique qui produit à plus bas coût serait aussi à l'origine de cette décision. Entre 2000 et 2018 la part de marché de ses producteurs asiatiques, notamment chinois, serait passée de 6% à 25%. La crise sanitaire ayant ajouté le clou final à cette fermeture.
L'annonce de la possible fermeture est une trahison pour les salariés et l'Etat
Face à cette annonce de fermeture, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal a considéré que la décision du groupe Bridgestone était « une trahison de la confiance que l'Etat et la région Hauts-de-France ont placée » en lui. Pour le gouvernement, « Bridgestone doit aujourd'hui assumer ses responsabilités plutôt que de chercher des prétextes ».
Dans un communiqué commun la ministre du Travail, Elisabeth Borne, le Président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand ainsi que la ministre déléguée chargée de l'industrie, Agnès Pannier-Runacher ont tenu à dénoncer la volonté décision de fermeture du site : « Ils en contestent la brutalité, la pertinence et les fondements ».
Mais au-delà des acteurs politiques, c'est pour les salariés que la nouvelle a été le plus dur à encaisser. Présent lors de la réunion extraordinaire du comité social et économique (CSE), Christophe Bouttmy, délégué syndical SUD-Chimie a fait part de son effarement : « On pensait à une réorganisation, mais pas à une fermeture ! »
Dans un communiqué commun la ministre du Travail, Elisabeth Borne, le Président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand ainsi que la ministre déléguée chargée de l'industrie, Agnès Pannier-Runacher ont tenu à dénoncer la volonté décision de fermeture du site : « Ils en contestent la brutalité, la pertinence et les fondements ».
Mais au-delà des acteurs politiques, c'est pour les salariés que la nouvelle a été le plus dur à encaisser. Présent lors de la réunion extraordinaire du comité social et économique (CSE), Christophe Bouttmy, délégué syndical SUD-Chimie a fait part de son effarement : « On pensait à une réorganisation, mais pas à une fermeture ! »