La marche, c’est le nouveau truc. À tel point que le livre, Marcher, une philosophie, de Frédéric Gros fait carton plein en France comme à l’étranger. Dans un registre un rien décalé mais qui est lié au précédent, Mille et une nuits s’apprête, à la fin du mois, à rééditer Théorie de la démarche d’Honoré de Balzac. L’essai, publié en 1833 dans la revue L’Europe littéraire est à l’origine, un article. Ce dernier s’inscrit dans le cycle d’études que menait Honoré de Balzac sur la physiologie. C’est la deuxième partie de l’ensemble intitulé Pathologie de la vie sociale. Dans cette somme, le talent d’observateur de Balzac atteint un sommet, tout comme ses préoccupations philosophiques.
Au XIXème, débute la transformation de Paris, la destruction des rues anciennes afin de créer de larges voies de passage. Au même moment, se créent de nouvelles habitudes : déambuler sur les grands boulevards. Honoré de Balzac observe la « démarche » des passants. Pour lui, c’est une forme de marche contrainte induite par la société. Théorie de la démarche est un ouvrage visionnaire. En effet, vingt ans plus tard, De la marche de Henry David Thoreau célèbrera cette pratique, la marche, plus que la démarche. L’auteur américain marche seul dans les grands espaces, les prairies et les forêts, ce qui vaudra cet opus.
La marche, c’est la liberté dans la nature. La démarche selon Balzac, c’est la contrainte. Le pavé de Paris est piétiné tous les jours par une foule de marcheurs. Mais marchent-ils tous, ces citadins, de la même manière ? Et leurs différentes démarches, que signifient-elles ? Balzac analyse le pas de chacun. Il cherche à élaborer une nouvelle science. Théorie de la démarche est issue de cette observation, qui ouvre à la psychologie et à la sociologie de La Comédie humaine. Dans ce « code du marcheur », Balzac explique, note Wikipedia : « l’effet des principes qui commandent le mouvement, en l’illustrant d’un exposé plus général sur la pensée et la volonté. » Et ça marche. Procurez-vous sans tarder cette bible du marcheur.
Théorie de la démarche, Honoré de Balzac (Mille et une nuits).
Marcher, une philosophie, Frédéric Gros, (Carnets Nord).
De la marche, Henry David Thoreau, (Mille et une nuits).
Au XIXème, débute la transformation de Paris, la destruction des rues anciennes afin de créer de larges voies de passage. Au même moment, se créent de nouvelles habitudes : déambuler sur les grands boulevards. Honoré de Balzac observe la « démarche » des passants. Pour lui, c’est une forme de marche contrainte induite par la société. Théorie de la démarche est un ouvrage visionnaire. En effet, vingt ans plus tard, De la marche de Henry David Thoreau célèbrera cette pratique, la marche, plus que la démarche. L’auteur américain marche seul dans les grands espaces, les prairies et les forêts, ce qui vaudra cet opus.
La marche, c’est la liberté dans la nature. La démarche selon Balzac, c’est la contrainte. Le pavé de Paris est piétiné tous les jours par une foule de marcheurs. Mais marchent-ils tous, ces citadins, de la même manière ? Et leurs différentes démarches, que signifient-elles ? Balzac analyse le pas de chacun. Il cherche à élaborer une nouvelle science. Théorie de la démarche est issue de cette observation, qui ouvre à la psychologie et à la sociologie de La Comédie humaine. Dans ce « code du marcheur », Balzac explique, note Wikipedia : « l’effet des principes qui commandent le mouvement, en l’illustrant d’un exposé plus général sur la pensée et la volonté. » Et ça marche. Procurez-vous sans tarder cette bible du marcheur.
Théorie de la démarche, Honoré de Balzac (Mille et une nuits).
Marcher, une philosophie, Frédéric Gros, (Carnets Nord).
De la marche, Henry David Thoreau, (Mille et une nuits).