La scène est symbolique. Le drapeau américain ne flotte plus sur le bâtiment du consulat des États-Unis à Chengdu dans la province de Sichuan. Les autorités l’avaient annoncé vendredi 24 juillet et ont mis en pratique leur menace lundi 27 juillet matin. « « Ce matin à 6 h 18, le consulat des Etats-Unis à Chengdu a abaissé le drapeau américain », a annoncé la chaîne publique chinoise CCTV, montrant l’image de la bannière étoilée descendre lentement le long de son mât à l’intérieur du complexe diplomatique. Contrairement aux jours précédents, les journalistes étrangers n’étaient pas autorisés par les forces de l’ordre à approcher du bâtiment. Pékin n’avait pas précisé vendredi dans quel délai la mission américaine devrait fermer ses portes. Les Etats-Unis avaient donné trois jours aux Chinois pour évacuer leur consulat à Houston. Depuis vendredi, les journalistes ont pu voir des employés du consulat de Chengdu sortir des sacs-poubelles et un autocar quitter les lieux, tous rideaux fermés, pour une destination inconnue » rapporte Le Monde.
Avec les particularités de la Chine et son rapport aux libertés individuelles et de la presse, cette séquence est emblématique des enjeux pour le pouvoir. Car à l’image de Donal Trump qui mise beaucoup sur le bras de fer avec la Chine pour l’opinion publique, pour Pékin les mesures contre Huawei, critiques concernant le Covid-19, Hong Kong ou les populations Ouighours sont particulièrement sensibles.
Géant aux pieds d’argiles, la Chine sait que les divisions internes sont le plus grave péril auquel l’hyper puissance mondiale pourrait succomber. Ne pas réagir à la fermeture du Consulat de Houston par les Etats-Unis aurait immanquablement été interprété comme un signe de faiblesse. A l’international, mais surtout en interne où malgré les tentatives de contrôle d’internet, les informations internationales percent.
Avec les particularités de la Chine et son rapport aux libertés individuelles et de la presse, cette séquence est emblématique des enjeux pour le pouvoir. Car à l’image de Donal Trump qui mise beaucoup sur le bras de fer avec la Chine pour l’opinion publique, pour Pékin les mesures contre Huawei, critiques concernant le Covid-19, Hong Kong ou les populations Ouighours sont particulièrement sensibles.
Géant aux pieds d’argiles, la Chine sait que les divisions internes sont le plus grave péril auquel l’hyper puissance mondiale pourrait succomber. Ne pas réagir à la fermeture du Consulat de Houston par les Etats-Unis aurait immanquablement été interprété comme un signe de faiblesse. A l’international, mais surtout en interne où malgré les tentatives de contrôle d’internet, les informations internationales percent.