C’est à se demander s’il y aura un retour à la normal. Les grands groupes l’avaient prévu. Les reports de sorties de films pour cause de Covid-19 se sont multipliés ces dernières semaines. Et l’annonce du confinement imminent est un nouveau coup de massue sur un secteur sinistré. « En annonçant un reconfinement national à compter de jeudi soir et « a minima jusqu’au 1er décembre », le président de la République a seulement évoqué les « lieux accueillant du public, les bars, les restaurants ». Pour les salles obscures, replongées dans le noir quatre mois après une réouverture difficile, c’est le coup de massue. A peine sortis sur les écrans, il est déjà l’heure de disparaître pour ADN de Maïwenn, Garçon chiffon de Nicolas Maury, Sous les étoiles de Paris de Claus Drexel… Même chanson triste pour Adieu les cons d’Albert Dupontel, stoppé net dans son bel élan – 600 000 entrées au compteur –, Peninsula qui avait eu tant de mal à caler sa sortie, ou encore Petit Vampire, de Joann Sfar » souligne Télérama.
Derrière chaque film il y a des maisons de production rarement solides financièrement, des professionnels et des sous-traitants. Un secteur aujourd’hui en péril après des mois de difficultés sans précédent.
« Cette situation est tellement triste, en particulier pour un premier film. Nicolas Maury s'est donné corps et âme, cela représente des mois de travail, pour lui, pour l'attachée de presse, Monica Donati, qui a fait un travail formidable, et pour nous, Les Films du Losange, qui sommes une entreprise indépendante. Cette décision est plus grande que nous, on ne peut rien y faire. On va donc s’arrêter et reprendre quand on pourra » explique les Films du Losange qui distribue Garçon Chiffon.
Même déception pour Thierry Frémaux, le directeur du Festival de Cannes. Mais avec une lueur d’optimisme : « La fermeture des salles est un nouveau coup dur mais les acteurs du milieu – producteurs, distributeurs, festivals, tous soutenus par le CNC – ont déjà prouvé ces derniers mois leur capacité à rebondir, à se réinventer. Dès la fin du premier confinement, le public français, surtout, a démontré son appétit intact pour les films. Certains longs métrages de la Sélection Cannes 2020 ont déjà fait une carrière remarquable en salles : Drunk de Thomas Vinterberg, ou ADN de Maiwenn et Garçon Chiffon qui ont cartonné ce premier mercredi ».
Derrière chaque film il y a des maisons de production rarement solides financièrement, des professionnels et des sous-traitants. Un secteur aujourd’hui en péril après des mois de difficultés sans précédent.
« Cette situation est tellement triste, en particulier pour un premier film. Nicolas Maury s'est donné corps et âme, cela représente des mois de travail, pour lui, pour l'attachée de presse, Monica Donati, qui a fait un travail formidable, et pour nous, Les Films du Losange, qui sommes une entreprise indépendante. Cette décision est plus grande que nous, on ne peut rien y faire. On va donc s’arrêter et reprendre quand on pourra » explique les Films du Losange qui distribue Garçon Chiffon.
Même déception pour Thierry Frémaux, le directeur du Festival de Cannes. Mais avec une lueur d’optimisme : « La fermeture des salles est un nouveau coup dur mais les acteurs du milieu – producteurs, distributeurs, festivals, tous soutenus par le CNC – ont déjà prouvé ces derniers mois leur capacité à rebondir, à se réinventer. Dès la fin du premier confinement, le public français, surtout, a démontré son appétit intact pour les films. Certains longs métrages de la Sélection Cannes 2020 ont déjà fait une carrière remarquable en salles : Drunk de Thomas Vinterberg, ou ADN de Maiwenn et Garçon Chiffon qui ont cartonné ce premier mercredi ».