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Le 27 juillet, le conseil de surveillance de la SNCF va se réunir pour faire le point sur l’année écoulée. D’après des observateurs, c’est à cette occasion que le patron du groupe va annoncer que ce qu’a coûté l’interminable grève de ce printemps. « Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, va entrer dans une salle réunissant les administrateurs du conseil de surveillance, c’est-à-dire 12 hauts fonctionnaires membres de 9 ministères, 4 experts choisis par l’État en fonction de leurs compétences (sic) – dont Valérie Pécresse et le médecin urgentiste Jean Rottner – et 8 représentants des salariés, chacun parrainé par un syndicat (3 représentants parrainés par la CGT, 2 par l’UNSA, 1 par Sud-Rail, un par la CFDT et un par FO/CFE/CGC) » lit-on sur le site libéral Contrepoints.
Un peu provoc, l’article compare cette scène avec ce qui se serait passé dans n’importe quel groupe privé avec l’annonce d’un trou de plusieurs centaines de millions d’euros. « Autant vous dire que quand Mr Pepy va annoncer les 790 millions d’euros qu’ont coûté à l’entreprise les grèves perlées, il ne sera aucunement question de faire le bilan de l’opération, ni de poser de questions qui fâchent, ni d’ailleurs de prendre le moindre risque d’évoquer n’importe quoi qui pourrait relancer le débat. Et ce pour la simple raison que contrairement à un réel conseil de surveillance ayant comme objet de veiller au bon fonctionnement d’une entreprise et d’en rendre compte aux actionnaires, celui de la SNCF représente les deux camps qui se sont opposés lors du conflit : l’État d’un côté, les syndicats de l’autre. La SNCF, ou plus précisément les dirigeants, les non-grévistes et les usagers, n’ayant pas vraiment eu leur mot à dire. »
De quoi donner encore plus d’arguments aux soutiens d’une réforme de fond en comble du groupe. Face à la volonté de refonder un groupe très largement déficitaire, la réponse des syndicats n’a finalement été de creuser un peu plus un déficit abyssal qui va être en grande partie repris par l’Etat et donc les contribuables.
Un peu provoc, l’article compare cette scène avec ce qui se serait passé dans n’importe quel groupe privé avec l’annonce d’un trou de plusieurs centaines de millions d’euros. « Autant vous dire que quand Mr Pepy va annoncer les 790 millions d’euros qu’ont coûté à l’entreprise les grèves perlées, il ne sera aucunement question de faire le bilan de l’opération, ni de poser de questions qui fâchent, ni d’ailleurs de prendre le moindre risque d’évoquer n’importe quoi qui pourrait relancer le débat. Et ce pour la simple raison que contrairement à un réel conseil de surveillance ayant comme objet de veiller au bon fonctionnement d’une entreprise et d’en rendre compte aux actionnaires, celui de la SNCF représente les deux camps qui se sont opposés lors du conflit : l’État d’un côté, les syndicats de l’autre. La SNCF, ou plus précisément les dirigeants, les non-grévistes et les usagers, n’ayant pas vraiment eu leur mot à dire. »
De quoi donner encore plus d’arguments aux soutiens d’une réforme de fond en comble du groupe. Face à la volonté de refonder un groupe très largement déficitaire, la réponse des syndicats n’a finalement été de creuser un peu plus un déficit abyssal qui va être en grande partie repris par l’Etat et donc les contribuables.