Un pavé dans la marre ? Non, une Lapalissade ! Quoi ? Le fait que les inégalités de revenus contrarient les chances de croissance. Même, qu’elles y nuisent fortement. Résultat, les partisans du principe de « ruissellement » ou trickle down en Anglais dans le texte, peuvent aller se rhabiller. Par la théorie du « ruissellement », on entend, rapporte Le Monde, l’idée selon laquelle, les revenus les plus élevés seraient vecteurs de croissance. Pour certains, c’est quand-même un pavé lancé dans la marre...
Ce sont des experts du FMI, le Fonds monétaire international, qui fustigent cette vision. Pour eux, plus le revenus des « riches » croît, plus la croissance baisse. C’est en menant une étude « sur les causes et les conséquences des inégalités » que les économistes du FMI en sont arrivés à cette conclusion, rendue public le 15 juin dernier. Pour eux, quand le revenu des 20% les plus riches du monde augmente de 1%, dans les cinq années suivantes, le produit intérieur brut régresse de 0,08 point. C’est que la fortune des plus riches et leurs avantages, « ne ruissellent pas vers le bas », précise Le Monde. Et cela, à rebours des idées couramment reçues, notamment celles des économistes « néolibéraux. »
À l’inverse, si les revenus détenus par les 20% les plus pauvres au monde, augmentaient de 1%, cela entraînerait une croissance de 0,38 point. CQFD. De là à vouloir diminuer les inégalités pour relancer la croissance, il n’y a qu’un pas. Au FMI, le débat est ouvert, même si en filigrane. À l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économiques, on n’est pas loin de penser pareil. C’est d’ailleurs ce qui ressort d’une étude datant de décembre dernier, et intitulée « Tous concernés : pourquoi moins d’inégalité bénéficie à tous. »
Dans tous les cas, à lOCDE, on s’accorde sur la conclusion des experts du FMI. Autrement dit, que les politiques « doivent faire porter leurs efforts sur les plus pauvres et sur la classe moyenne pour réduire les inégalités et soutenir la croissance » explique Le Monde. En France, on peut toujours pavaner, mais selon l’OCDE, le pays « a été le troisième de ses 34 pays membres pour l’augmentation des inégalités entre 2007 et 2011. » Allez, il y a encore des efforts à faire, quand on sait que 1% de la population mondiale détient la moitié de la richesse. Alors, à quand le ruissellement par le bas ?
Ce sont des experts du FMI, le Fonds monétaire international, qui fustigent cette vision. Pour eux, plus le revenus des « riches » croît, plus la croissance baisse. C’est en menant une étude « sur les causes et les conséquences des inégalités » que les économistes du FMI en sont arrivés à cette conclusion, rendue public le 15 juin dernier. Pour eux, quand le revenu des 20% les plus riches du monde augmente de 1%, dans les cinq années suivantes, le produit intérieur brut régresse de 0,08 point. C’est que la fortune des plus riches et leurs avantages, « ne ruissellent pas vers le bas », précise Le Monde. Et cela, à rebours des idées couramment reçues, notamment celles des économistes « néolibéraux. »
À l’inverse, si les revenus détenus par les 20% les plus pauvres au monde, augmentaient de 1%, cela entraînerait une croissance de 0,38 point. CQFD. De là à vouloir diminuer les inégalités pour relancer la croissance, il n’y a qu’un pas. Au FMI, le débat est ouvert, même si en filigrane. À l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économiques, on n’est pas loin de penser pareil. C’est d’ailleurs ce qui ressort d’une étude datant de décembre dernier, et intitulée « Tous concernés : pourquoi moins d’inégalité bénéficie à tous. »
Dans tous les cas, à lOCDE, on s’accorde sur la conclusion des experts du FMI. Autrement dit, que les politiques « doivent faire porter leurs efforts sur les plus pauvres et sur la classe moyenne pour réduire les inégalités et soutenir la croissance » explique Le Monde. En France, on peut toujours pavaner, mais selon l’OCDE, le pays « a été le troisième de ses 34 pays membres pour l’augmentation des inégalités entre 2007 et 2011. » Allez, il y a encore des efforts à faire, quand on sait que 1% de la population mondiale détient la moitié de la richesse. Alors, à quand le ruissellement par le bas ?