DR KCNA
D’après la police sud-coréenne, les logiciels espions de la Corée du Nord ont été élaborés pour récupérer les données et adresses IP des victimes et les retransmettre aux programmeurs. Les machines infectées peuvent ensuite être utilisées pour envoyer des millions de requêtes sur des sites internet ciblés afin d’en empêcher l’accès. L’utilité de tels programmes est donc double pour le Nord qui dispose ainsi d’informations sur son voisin ainsi que d’une capacité de nuisance et d’attaque. L’entreprise américaine Google a publié une carte avec les pays les plus ciblés par ce type d’attaque sur les sites internet (ici )
Le Washington Post, qui a publié l’information, explique que les autorités du Sud ont mis en garde la population contre les jeux gratuits téléchargeables.
Le Washington Post, qui a publié l’information, explique que les autorités du Sud ont mis en garde la population contre les jeux gratuits téléchargeables.
Pas la première ni la dernière
Le quotidien américain rappelle que ce n’est pas la première attaque que le Nord tente d’assener à son voisin. En juin de cette année, Seoul avait déclaré qu’environ 100 000 ordinateurs avaient été corrompus. Il s’agissait alors de lancer une cyber-attaque contre l’aéroport d’Incheon.
Les cyber-attaques sont l’arme de prédilection de Pyongyang sur Séoul. Le développement du secteur technologique de la Corée du Sud et sa dépendance vis-à-vis de l’informatique amènent le régime autoritaire à y voir une vulnérabilité.
De plus, les cyber-attaques sont une nouvelle forme d’opposition qui, d’un point de vue politique, comporte plusieurs intérêts. Elles permettent de démontrer dans les actes une certaine capacité de nuisance qui rappelle par la même occasion, et à moindres couts, l’hostilité assumée du pouvoir politique pour son rival et ennemi traditionnel. C’est enfin une démonstration de puissance qui permet à Pyongyang d'exister sur la scène internationale sans y accentuer outre-mesure la pression politique.
Placer des jeux vidéo infectés sur le web n’est pas interprété comme peuvent l’être des manœuvres navales. C’est pourtant le même message d’opposition et d’insoumission qui est envoyé.
Les cyber-attaques sont l’arme de prédilection de Pyongyang sur Séoul. Le développement du secteur technologique de la Corée du Sud et sa dépendance vis-à-vis de l’informatique amènent le régime autoritaire à y voir une vulnérabilité.
De plus, les cyber-attaques sont une nouvelle forme d’opposition qui, d’un point de vue politique, comporte plusieurs intérêts. Elles permettent de démontrer dans les actes une certaine capacité de nuisance qui rappelle par la même occasion, et à moindres couts, l’hostilité assumée du pouvoir politique pour son rival et ennemi traditionnel. C’est enfin une démonstration de puissance qui permet à Pyongyang d'exister sur la scène internationale sans y accentuer outre-mesure la pression politique.
Placer des jeux vidéo infectés sur le web n’est pas interprété comme peuvent l’être des manœuvres navales. C’est pourtant le même message d’opposition et d’insoumission qui est envoyé.