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Dans l’imaginaire collectif c’était déjà l’identité du groupe. En annonçant une restructuration complète, le groupe va presque nous faciliter la vie. En effet, qui en parlant de Daimler n’a pas précisé ou expliqué qu’il s’agissait de la maison mère de Mercedes ? Désormais, avec un repositionnement stratégique c’est carrément le nom du groupe. « La scission de la division camions chez Daimler est validée par le conseil de surveillance du groupe, qui en profite pour changer de nom : Daimler devient Mercedes-Benz. A la quasi unanimité, le conseil de surveillance de Daimler a validé une scission qui était annoncée depuis déjà des mois. La division poids lourds du groupe va en effet être totalement séparée de l'automobile. L'idée principale est de donner enfin de l'indépendance aux "Trucks", comme l'a expliqué le patron de Daimler Trucks, Martin Daum : "jusqu'à maintenant, nous devions nous orienter en fonction des décisions prises par nos collègues de l'automobile. Dans le futur, nous pourrons choisir notre propre direction". Et pour cause. La scission n'est pas le fruit du hasard, puisque la transition écologique touche l'automobile et les poids lourds de différentes façons. Daimler rappelle que la mobilité électrique à batterie sera plus adaptée à l'automobile, tandis que les véhicules lourds profiteront, eux, des avancées en matière d'hydrogène, plus adapté au transport commercial » explique le site spécialisé dans le domaine automobile Caradisiac .
Dans un secteur en pleine transition, Mercedes aussi se prépare à bien négocier le virage de l’électrique avec des véhicules compétitifs sur son segment de marché habituel, le haut de gamme grand public. Pour arriver au 100% électrique, le groupe ne lie pas son sort à la division camions, mais n’abandonne pourtant pas cette activité. Le Conseil de surveillance a ainsi également validé la conservation de 35% des parts de cette division. Le changement de nom est ce que l’on retiendra d’une opération avant tout stratégique.
Dans un secteur en pleine transition, Mercedes aussi se prépare à bien négocier le virage de l’électrique avec des véhicules compétitifs sur son segment de marché habituel, le haut de gamme grand public. Pour arriver au 100% électrique, le groupe ne lie pas son sort à la division camions, mais n’abandonne pourtant pas cette activité. Le Conseil de surveillance a ainsi également validé la conservation de 35% des parts de cette division. Le changement de nom est ce que l’on retiendra d’une opération avant tout stratégique.