Le groupe américain OK Go
De l’ADN extrait de morceaux de musique ? Si on a bien compris, c’est de cela dont il s’agit. Par extension, un nouveau rapport à la musique. Surtout, une nouvelle façon de la consommer. Ce qui pourrait donner lieu à des commandes du type : un brin de David Bowie et trois fioles de Serge Gainsbourg…
La revue le New Yorker décrit cette pratique qui pourrait bien à l'avenir, atterrir dans le bac des disquaires. Le groupe de rock alternatif américain OK Go est en effet à l’origine de ce possible et prochain bouleversement. Depuis des années, ses membres sont passionnés de nouvelles technologies, des nerds en puissance. Du coup, la formation va bientôt sortir, explique le journal Libération, une version très particulière de son dernier album. Il sera en effet encodé sous forme de brins d’ADN… Et plus du tout en CD.
Pour ce faire, les particules d’ADN étant liquides, le « disque » sera vendu dans de petits flacons. Ils contiendront de l’eau, mais surtout, près de 100 000 copies de l’album, transposées en brin d’ADN synthétisé. De quoi rebooster une industrie du disque défaillante. Chaque fiole comprendra donc des milliers d’exemplaires. À Libération, le chanteur de OK Go, Damian Kulash, explique : « Si nous vendons juste une ou deux fioles, nous aurons l’album le plus vendu de tous les temps ! » CQFD.
Dans la pratique, des scientifiques vont traduire les morceaux de musique en séquences ADN. Ensuite, sera programmée une molécule de synthèse. « Une démarche artistique autant qu’un projet scientifique », précise Damian Kulash au New Yorker. Parce qu’en effet, pour écouter l’album, il faudra d’abord le décrypter. Et cette manœuvre ne pourra être effectuée sans un super équipement. Donc pas si simple. En revanche, cette démarche futuriste montre l’incroyable capacité de stockage de l’ADN et sa résistance exceptionnelle. CQFD.
La revue le New Yorker décrit cette pratique qui pourrait bien à l'avenir, atterrir dans le bac des disquaires. Le groupe de rock alternatif américain OK Go est en effet à l’origine de ce possible et prochain bouleversement. Depuis des années, ses membres sont passionnés de nouvelles technologies, des nerds en puissance. Du coup, la formation va bientôt sortir, explique le journal Libération, une version très particulière de son dernier album. Il sera en effet encodé sous forme de brins d’ADN… Et plus du tout en CD.
Pour ce faire, les particules d’ADN étant liquides, le « disque » sera vendu dans de petits flacons. Ils contiendront de l’eau, mais surtout, près de 100 000 copies de l’album, transposées en brin d’ADN synthétisé. De quoi rebooster une industrie du disque défaillante. Chaque fiole comprendra donc des milliers d’exemplaires. À Libération, le chanteur de OK Go, Damian Kulash, explique : « Si nous vendons juste une ou deux fioles, nous aurons l’album le plus vendu de tous les temps ! » CQFD.
Dans la pratique, des scientifiques vont traduire les morceaux de musique en séquences ADN. Ensuite, sera programmée une molécule de synthèse. « Une démarche artistique autant qu’un projet scientifique », précise Damian Kulash au New Yorker. Parce qu’en effet, pour écouter l’album, il faudra d’abord le décrypter. Et cette manœuvre ne pourra être effectuée sans un super équipement. Donc pas si simple. En revanche, cette démarche futuriste montre l’incroyable capacité de stockage de l’ADN et sa résistance exceptionnelle. CQFD.