Richard Branson - Crédit photo : Richard Burdett
Diplômé en économie et en droit de l’Université Panthéon-Assas, Denis Hennequin est un dirigeant discret, mais résolu. Il commence sa carrière comme assistant-directeur au restaurant McDonald’s de Drouot. Grimpant les échelons au sein de cette même entreprise, il se voit attribuer à l’âge de 37 ans la direction générale de la branche France. Il deviendra même responsable de la zone Europe avant de refuser un poste au siège mondial du groupe McDonald’s. Humble, Denis Hennequin préfère sa famille au travail : « mon ambition ne prendra pas le pas sur mon plaisir » se justifie-t-il alors.
Si le prestige semble laisser Denis Hennequin indifférent, ce patron dandy qui préfère qu’on le tutoie a néanmoins toujours cultivé des projets ambitieux. Lui qui vient travailler plus volontiers en perfecto qu’en costume est par exemple à l’origine du tournant décisif qu’a pris l’image de la chaîne McDonald’s ces dernières années. C’est en effet à lui que l’on doit le verdissement de l’enseigne et la rupture relative avec le credo du fast-food tous azimuts. Suite à son refus de continuer chez McDo, Denis Hennequin a préféré laisser la place à d’autres. Après avoir rejoint le conseil d’administration du groupe Accor en 2009, il en est devenu Président Directeur Général. Avec ce poste, Denis Hennequin a accepté une nouvelle mission : transformer l’image des enseignes hôtelières du groupe ; un challenge qu’il a d’ailleurs préféré à un poste chez Vuitton.
Lier l’utile à l’agréable semble être un principe fondamental pour certains chefs d’entreprise. Quelques patrons démontrent ainsi par leur attitude qu’ils peuvent être très performants sans pour autant se fondre complètement dans le code et le protocole. Parmi eux on trouve également Richard Branson.
Certains le présente comme l’avatar de la contre-culture d’entreprise, et le moins que l’on puisse dire est que Richard Branson est lui aussi un personnage surprenant. Le fondateur des magasins Virgin est en effet aussi connu pour ses succès entrepreneuriaux que pour sa capacité à se faire remarquer dans le monde de la pop culture. Cancre dyslexique, Richard Branson s’épanouit très jeune en créant des petits business. À 16 ans, il crée un magazine qui deviendra par la suite Virgin, une société de vente de disque par correspondance et dont le développement le portera à la tête d’un empire.
Quand il est n’est pas aux affaires, Richard Branson s’implique au côté d’organisations à but non lucratif, ou dans la vie culturelle et sportive. Il est par exemple à l’origine de la création du comité Global Elders qui rassemble d'anciens chefs d’État et des militants de la cause des droits de l’Homme tels que Nelson Mandela, Kofi Annan ou Aung San Suu Kyi. A l’âge de 61 ans, Richard Branson devient en 2012 le sportif le plus âgé à réaliser la traversée de la manche en kite-surf. Et quand il ne bat pas des records, l’entrepreneur se plait à amuser la galerie, en faisant des apparitions sur le grand et le petit écran : il a par exemple réalisé un caméo pour le film Casino Royale en 2006.
Il existe des patrons pour qui rien ne semble paraître plus insupportable que de rester enfermé dans une tour d’argent. Ces patrons anticonformistes brisent les codes du genre, se voulant accessibles et humains. Ils semblent s’être accordés à démontrer que leur proximité n’entrave en rien leur capacité de réussir. Bien au contraire, ils sembleraient que ce soit là leur façon de cultiver leur aptitude à penser différemment, et à toujours être des forces de proposition.
Si le prestige semble laisser Denis Hennequin indifférent, ce patron dandy qui préfère qu’on le tutoie a néanmoins toujours cultivé des projets ambitieux. Lui qui vient travailler plus volontiers en perfecto qu’en costume est par exemple à l’origine du tournant décisif qu’a pris l’image de la chaîne McDonald’s ces dernières années. C’est en effet à lui que l’on doit le verdissement de l’enseigne et la rupture relative avec le credo du fast-food tous azimuts. Suite à son refus de continuer chez McDo, Denis Hennequin a préféré laisser la place à d’autres. Après avoir rejoint le conseil d’administration du groupe Accor en 2009, il en est devenu Président Directeur Général. Avec ce poste, Denis Hennequin a accepté une nouvelle mission : transformer l’image des enseignes hôtelières du groupe ; un challenge qu’il a d’ailleurs préféré à un poste chez Vuitton.
Lier l’utile à l’agréable semble être un principe fondamental pour certains chefs d’entreprise. Quelques patrons démontrent ainsi par leur attitude qu’ils peuvent être très performants sans pour autant se fondre complètement dans le code et le protocole. Parmi eux on trouve également Richard Branson.
Certains le présente comme l’avatar de la contre-culture d’entreprise, et le moins que l’on puisse dire est que Richard Branson est lui aussi un personnage surprenant. Le fondateur des magasins Virgin est en effet aussi connu pour ses succès entrepreneuriaux que pour sa capacité à se faire remarquer dans le monde de la pop culture. Cancre dyslexique, Richard Branson s’épanouit très jeune en créant des petits business. À 16 ans, il crée un magazine qui deviendra par la suite Virgin, une société de vente de disque par correspondance et dont le développement le portera à la tête d’un empire.
Quand il est n’est pas aux affaires, Richard Branson s’implique au côté d’organisations à but non lucratif, ou dans la vie culturelle et sportive. Il est par exemple à l’origine de la création du comité Global Elders qui rassemble d'anciens chefs d’État et des militants de la cause des droits de l’Homme tels que Nelson Mandela, Kofi Annan ou Aung San Suu Kyi. A l’âge de 61 ans, Richard Branson devient en 2012 le sportif le plus âgé à réaliser la traversée de la manche en kite-surf. Et quand il ne bat pas des records, l’entrepreneur se plait à amuser la galerie, en faisant des apparitions sur le grand et le petit écran : il a par exemple réalisé un caméo pour le film Casino Royale en 2006.
Il existe des patrons pour qui rien ne semble paraître plus insupportable que de rester enfermé dans une tour d’argent. Ces patrons anticonformistes brisent les codes du genre, se voulant accessibles et humains. Ils semblent s’être accordés à démontrer que leur proximité n’entrave en rien leur capacité de réussir. Bien au contraire, ils sembleraient que ce soit là leur façon de cultiver leur aptitude à penser différemment, et à toujours être des forces de proposition.