Standard & Poor’s baisse une fois de plus la note de la France. De AA+ la France est passée à AA. Dans un communiqué, suivi d’une conférence de presse, l’agence de notation explique ce choix par l’incapacité à relancer la croissance, l’absence de réformes efficaces, la perte de marge de manœuvre financière et un taux de chômage très important. « Il nous semble que les pouvoirs publics disposent désormais d'une marge de manœuvre réduite pour augmenter les recettes", et donc de réduire l'endettement du pays. Explique l’agence avant d’ajouter plus loin, « Nous considérons que les mesures de politique économique mises en œuvre depuis le 23 novembre 2012 n'ont pas réduit de manière significative le risque que le taux de chômage reste au-dessus de 10% jusqu'en 2016. »
Lorsque en janvier 2012, Standard & Poor's baisse la note de la France de AAA à AA+, elle est suivie dans les ces deux concurrents Moody’s et Fitch Ratings. Il est donc plausible que les deux autres agences ajustent également leur note en fonction de ce nouvel abaissement. Par cette décision, Standard & Poor's a d'ailleurs fait évoluer le rendement des obligations françaises sur les marchés. Pour des produits sur 10 ans, les obligations s’échangent avec des rendements de 2,391% contre de 2,158% la veille. La situation de la dette à court terme ne change pas. Celle-ci reste fixée à A-1+, soit la meilleure note.
Lorsque en janvier 2012, Standard & Poor's baisse la note de la France de AAA à AA+, elle est suivie dans les ces deux concurrents Moody’s et Fitch Ratings. Il est donc plausible que les deux autres agences ajustent également leur note en fonction de ce nouvel abaissement. Par cette décision, Standard & Poor's a d'ailleurs fait évoluer le rendement des obligations françaises sur les marchés. Pour des produits sur 10 ans, les obligations s’échangent avec des rendements de 2,391% contre de 2,158% la veille. La situation de la dette à court terme ne change pas. Celle-ci reste fixée à A-1+, soit la meilleure note.
« L’une des meilleures notes du monde » pour Jean-Marc Ayrault
Les réactions du gouvernement ont minimisé les déclarations de l’agence. Le Premier ministre a expliqué que même après l’abaissement, la note française restait « l’une des meilleures du monde ». En déplacement à Marseille, il a expliqué à France Bleu Provence que l’agence n’a « pas pris en compte toutes les réformes ». Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a attaqué la décision de Standard & Poor's qui contient selon lui des « jugements critiques et inexacts. »