Depuis le début des années 2000, Renault cherche à s’implanter en Chine. L’essor du marché intérieur chinois et la main d’œuvre qualifiée du pays constituent une opportunité de développement qui laissait présager une aventure bénéfique pour la firme en difficulté sur ses marchés de prédilection.
Après plusieurs échecs dans ce sens, les voitures Renault feront finalement leur entrée sur le marché chinois. C’est l’entreprise chinoise Dongfeng qui a annoncé jeudi 5 décembre le feu vert officiel de la Commission nationale du développement et de la réforme (NDRC) de la RPC. La nouvelle intervient au moment où le Premier ministre Jean- Marc Ayrault est en visite officielle dans le pays.
Après plusieurs échecs dans ce sens, les voitures Renault feront finalement leur entrée sur le marché chinois. C’est l’entreprise chinoise Dongfeng qui a annoncé jeudi 5 décembre le feu vert officiel de la Commission nationale du développement et de la réforme (NDRC) de la RPC. La nouvelle intervient au moment où le Premier ministre Jean- Marc Ayrault est en visite officielle dans le pays.
Marché énorme, concurrence féroce
Les deux partenaires qui se partagent à 50-50 les parts de la nouvelle société, vont investir 932 millions d’euros pour produire 150 000 véhicules. L’usine sera placée à Wuhan dans la province de Hubei. Elle devrait fabriquer surtout le modèle Koleos des 4X4 Renault, succès du moment à l’étranger. D’après Le Parisien, « les autorités chinoises auraient aussi demandé à Renault de prévoir un véhicule électrique. »
Entre 2013 et 2020, le nombre d’immatriculations annuelles devrait doubler et passer de 20 à 40 millions. Toujours d’après Le Parisien, « le taux d'équipement des ménages est de 70 automobiles pour 1 000 habitants contre 600 en Europe et 800 aux Etats-Unis. D'après les projections, ce taux devrait atteindre en Chine le chiffre 150 pour 1 000 en 2025. » Le marché automobile chinois deviendra de loin le premier du monde d’ici une décennie. Ne pas se positionner était donc impensable.
Malgré les potentiels de développement faramineux, le Français va faire face à une concurrence très rude. Les constructeurs chinois détiennent 40% du marché. Du côté des marques étrangères, les allemandes tiennent 21,7% du marché, les japonaises 15,2% et PSA Peugeot Citroën, aussi allié de Dongfeng depuis 2009, 3,5%.
Avec son projet de 170 concessions en 2014, Renault risque de passer quasiment inaperçu.
Entre 2013 et 2020, le nombre d’immatriculations annuelles devrait doubler et passer de 20 à 40 millions. Toujours d’après Le Parisien, « le taux d'équipement des ménages est de 70 automobiles pour 1 000 habitants contre 600 en Europe et 800 aux Etats-Unis. D'après les projections, ce taux devrait atteindre en Chine le chiffre 150 pour 1 000 en 2025. » Le marché automobile chinois deviendra de loin le premier du monde d’ici une décennie. Ne pas se positionner était donc impensable.
Malgré les potentiels de développement faramineux, le Français va faire face à une concurrence très rude. Les constructeurs chinois détiennent 40% du marché. Du côté des marques étrangères, les allemandes tiennent 21,7% du marché, les japonaises 15,2% et PSA Peugeot Citroën, aussi allié de Dongfeng depuis 2009, 3,5%.
Avec son projet de 170 concessions en 2014, Renault risque de passer quasiment inaperçu.