La grande classe Michel Houellebecq. Quoi qu’on en dise, « pour ne pas jeter d’huile sur le feu », l’écrivain s’est fait discret la semaine dernière. En France, il a annulé la promotion de son dernier roman, Soumission. On le dit aussi dévasté par la mort de son ami Bernard Maris. Ce dernier avait publié, à la rentrée dernière, un truculent essai, Houellebecq Économiste *. Pour Bernard Maris, mort dans la tuerie de Charlie Hebdo, « personne n’a comme Houellebecq l’intelligence du monde contemporain. »
« L’anti-dandy » comme le surnomme Le Monde, qui s’attache à décrire son étonnante et inquiétante métamorphose à la fois photogénique et physique, est cette semaine en Allemagne. Il y assure la promotion de Soumission. Et Unterwerfung s’y vend comme des petits pains : 100 000 exemplaires se sont déjà vendus en trois jours. 50 000 exemplaires doivent être à nouveau tirés. Bientôt, Unterwerfung entrera dans la liste des meilleures ventes du Spiegel, référence en la matière. Déjà, il est numéro un chez Amazon.de. Il caracole en tête des ventes dans les chaînes de librairies les plus populaires, comme Thalia et Hugendubel.
En Allemagne, au même titre qu’Anna Gavalda, Houellebecq est une marque qui marche fort. Houellebecq y est un auteur culte. Chacun de ses romans est attendu comme le Messie. À tel point que la – fausse – rumeur de son changement de maison d’édition a agité le Landerneau littéraire, à la fois allemand et français. Houellebecq qui changerait d’éditeur historique pour suivre son découvreur dans une autre maison en Allemagne, c'est du lourd. Du niveau d’un transfert de super star du football.
Las, Michel Houellebecq est resté chez Dumont, son éditeur historique. Et tous les autres ont pu aller se rhabiller : le marché ne s’ouvrirait pas. Il resterait chez Dumont. Un point c’est tout. En Allemagne, Michel Houellebecq fait donc la tournée des popotes sous bonne escorte. Alors qu’à Paris, l’immeuble du groupe Flammarion est transformé en Fort Knox, en Allemagne le dispositif de sécurité est optimum. Notamment à Cologne, où l’écrivain français a présenté hier, son dernier roman lors de la LitCologne. En Allemagne, Un nouveau roman de Michel Houellebecq créé assurément l’événement. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas d’équivalent. Sur le site de Dumont, on peut lire : « Quel livre relate mieux notre époque que celui-là ? » Triste époque.
Soumission, Michel Houellebecq, (Flammarion).
Houellebecq Économiste, Bernard Maris, (Flammarion).
* http://www.nlto.fr/Houellebecq-extension-du-domaine-economique_a514.html
« L’anti-dandy » comme le surnomme Le Monde, qui s’attache à décrire son étonnante et inquiétante métamorphose à la fois photogénique et physique, est cette semaine en Allemagne. Il y assure la promotion de Soumission. Et Unterwerfung s’y vend comme des petits pains : 100 000 exemplaires se sont déjà vendus en trois jours. 50 000 exemplaires doivent être à nouveau tirés. Bientôt, Unterwerfung entrera dans la liste des meilleures ventes du Spiegel, référence en la matière. Déjà, il est numéro un chez Amazon.de. Il caracole en tête des ventes dans les chaînes de librairies les plus populaires, comme Thalia et Hugendubel.
En Allemagne, au même titre qu’Anna Gavalda, Houellebecq est une marque qui marche fort. Houellebecq y est un auteur culte. Chacun de ses romans est attendu comme le Messie. À tel point que la – fausse – rumeur de son changement de maison d’édition a agité le Landerneau littéraire, à la fois allemand et français. Houellebecq qui changerait d’éditeur historique pour suivre son découvreur dans une autre maison en Allemagne, c'est du lourd. Du niveau d’un transfert de super star du football.
Las, Michel Houellebecq est resté chez Dumont, son éditeur historique. Et tous les autres ont pu aller se rhabiller : le marché ne s’ouvrirait pas. Il resterait chez Dumont. Un point c’est tout. En Allemagne, Michel Houellebecq fait donc la tournée des popotes sous bonne escorte. Alors qu’à Paris, l’immeuble du groupe Flammarion est transformé en Fort Knox, en Allemagne le dispositif de sécurité est optimum. Notamment à Cologne, où l’écrivain français a présenté hier, son dernier roman lors de la LitCologne. En Allemagne, Un nouveau roman de Michel Houellebecq créé assurément l’événement. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas d’équivalent. Sur le site de Dumont, on peut lire : « Quel livre relate mieux notre époque que celui-là ? » Triste époque.
Soumission, Michel Houellebecq, (Flammarion).
Houellebecq Économiste, Bernard Maris, (Flammarion).
* http://www.nlto.fr/Houellebecq-extension-du-domaine-economique_a514.html