« L'entreprise s'est construite contre la nature humaine ». Ça en dit long. C’est aussi ce qui ressort du film documentaire qu’a diffusé Arte hier soir, « Le bonheur au travail ». Son fil directeur est la notion de « Bien vivre au travail ». Autant dire qu’il y a encore du pain sur la planche… Le film se base sur les recherches d’Isaac Getz, chercheur à l’ESCP, l’Europe Business School, également co-auteur du livre, Liberté & Cie*.
Pour le chercheur, dans la réalité, productivité et bien-être sont deux valeurs antinomiques. Alors qu’elles devraient fonctionner ensemble. Aujourd'hui, il faut donc modifier notre rapport à l’entreprise, afin d’y intégrer cette notion de bien-être. Aujourd’hui, les entreprises ne répondent tout simplement pas aux besoins de base des employés. Cela pose forcément problème. L’entreprise serait ainsi la source de mal-être plutôt que du contraire. Pour Isaac Getz, qui répond à L’Express, « l'entreprise s'est construite contre les besoins fondamentaux et universels des êtres humains que sont l'égalité intrinsèque, le développement personnel et l'autodirection. »
Pour le chercheur, il est grand temps de tout bousculer. L’organisation du travail doit prendre en compte ces besoins. Pour ce faire, il s’agit de rayer purement et simplement la « bureaucratie hiérarchique ». Le but ? Atteindre une organisation du travail qui s’appuie sur « la liberté et la responsabilité de chacun. » Ce qui paraît le bon sens même : responsabiliser plutôt que d’infantiliser.
Évidemment, dans les faits, ce n’est pas si simple à mettre en place. « Pour devenir libérée, une entreprise doit graduellement éliminer toute hiérarchie et toute procédure, assurer la transparence totale de l'information, la discussion avec la personne avant de prendre la décision qui peut l'impacter. Ceci pour satisfaire le besoin de l'égalité intrinsèque », explique Isaac Getz à L’Express. Conditions essentielles, entre autres, pour le développement personnel dans l’entreprise et l'autodirection. De façon à « construire son chemin de libération », comme le dit Isaac Getz.
* Liberté & Cie. Quand la liberté des salariés fait le bonheur des entreprises, Isaac Getz et Brian M. Carney, (Fayard).
Pour le chercheur, dans la réalité, productivité et bien-être sont deux valeurs antinomiques. Alors qu’elles devraient fonctionner ensemble. Aujourd'hui, il faut donc modifier notre rapport à l’entreprise, afin d’y intégrer cette notion de bien-être. Aujourd’hui, les entreprises ne répondent tout simplement pas aux besoins de base des employés. Cela pose forcément problème. L’entreprise serait ainsi la source de mal-être plutôt que du contraire. Pour Isaac Getz, qui répond à L’Express, « l'entreprise s'est construite contre les besoins fondamentaux et universels des êtres humains que sont l'égalité intrinsèque, le développement personnel et l'autodirection. »
Pour le chercheur, il est grand temps de tout bousculer. L’organisation du travail doit prendre en compte ces besoins. Pour ce faire, il s’agit de rayer purement et simplement la « bureaucratie hiérarchique ». Le but ? Atteindre une organisation du travail qui s’appuie sur « la liberté et la responsabilité de chacun. » Ce qui paraît le bon sens même : responsabiliser plutôt que d’infantiliser.
Évidemment, dans les faits, ce n’est pas si simple à mettre en place. « Pour devenir libérée, une entreprise doit graduellement éliminer toute hiérarchie et toute procédure, assurer la transparence totale de l'information, la discussion avec la personne avant de prendre la décision qui peut l'impacter. Ceci pour satisfaire le besoin de l'égalité intrinsèque », explique Isaac Getz à L’Express. Conditions essentielles, entre autres, pour le développement personnel dans l’entreprise et l'autodirection. De façon à « construire son chemin de libération », comme le dit Isaac Getz.
* Liberté & Cie. Quand la liberté des salariés fait le bonheur des entreprises, Isaac Getz et Brian M. Carney, (Fayard).