Le 7 février, le parlement de l’Ecosse a voté avec 90 voix contre 34 le rejet du Brexit. Un vote qui remet en selle les interrogations les plus folles sur le sort de sort de l’Ecosse. Du point de vue du droit, le parlement local n’a pas la possibilité de remettre en question le vote puisque la Cour suprême du Royaume-Uni a affirmé que Londres n’avait pas besoin des accords des parlements locaux pour enclencher la sortie du pays de l’UE. « Un mépris qui n'a pas manqué d'irriter la classe politique écossaise. Ce vote massif a largement dépassé les rangs du Parti national écossais (SNP), qui ne dispose pas de la majorité absolue. "Les travaillistes écossais n'ont pas suivi la consigne de vote du chef anglais du parti, Jeremy Corbyn, qui avait appelé les députés à voter le déclenchement du Brexit, afin de respecter le verdict des électeurs britanniques en juin", souligne le professeur émérite de civilisation britannique Keith Dixon, d'origine écossaise » rapporte le magazine L’Express.
La situation est particulière pour l’écosse ou plus de 60% de la population s’est déclaré contre le Brexit l’an passé. Les indépendantistes auraient ainsi trouvé des arguments pour convaincre ceux qui étaient contre le détachement de l’Ecosse mais pour le maintien dans l’UE. « Ces derniers mois, l'opinion écossaise paraissait peu favorable à un nouveau référendum sur l'indépendance. Mais l'annonce, mi-janvier, par Theresa May d'un "Brexit dur", avec la sortie du marché unique, pourrait avoir changé la donne. Une enquête d'opinion publiée par le Herald Scotland, mercredi donne 49% des sondés en faveur de l'indépendance, en hausse de 3 points par rapport à décembre » continue le magazine.
Une situation politique paradoxale qui doit être suivie avec attention. Alors que les négociations sur les modalités de sortie avec l’Union européenne restent mystérieuses, le cas Ecossais pourrait bien entrer dans la balance.
La situation est particulière pour l’écosse ou plus de 60% de la population s’est déclaré contre le Brexit l’an passé. Les indépendantistes auraient ainsi trouvé des arguments pour convaincre ceux qui étaient contre le détachement de l’Ecosse mais pour le maintien dans l’UE. « Ces derniers mois, l'opinion écossaise paraissait peu favorable à un nouveau référendum sur l'indépendance. Mais l'annonce, mi-janvier, par Theresa May d'un "Brexit dur", avec la sortie du marché unique, pourrait avoir changé la donne. Une enquête d'opinion publiée par le Herald Scotland, mercredi donne 49% des sondés en faveur de l'indépendance, en hausse de 3 points par rapport à décembre » continue le magazine.
Une situation politique paradoxale qui doit être suivie avec attention. Alors que les négociations sur les modalités de sortie avec l’Union européenne restent mystérieuses, le cas Ecossais pourrait bien entrer dans la balance.