À Dallol il n’y a aucune trace de vie
Le volcan Dallol, en Éthiopie, était déjà connu comme étant un des endroits les plus inhospitaliers de la planète Terre à cause de ses sources chaudes d’acide pur ou encore des étendues d’eau très salée. Les températures, en hiver, dépassent allègrement les 45 degrés… et l’endroit se situe dans un désert, ce qui fait que l’été il y fait encore plus chaud.
L’équipe franco-espagnole du CNRS menée par Purificacion Lopez Garcia, biologiste, a réalisé de nombreuses études dans cet endroit pour essayer de comprendre si la vie peut s’y créer ou y survivre. La réponse est tout simplement "non" : dans le champ géothermique de Dallol il n’y a aucune trace de vie, aussi petite et simple qu’elle soit. Les microbes eux-mêmes ne survivent pas à ces conditions extrêmes.
L’équipe franco-espagnole du CNRS menée par Purificacion Lopez Garcia, biologiste, a réalisé de nombreuses études dans cet endroit pour essayer de comprendre si la vie peut s’y créer ou y survivre. La réponse est tout simplement "non" : dans le champ géothermique de Dallol il n’y a aucune trace de vie, aussi petite et simple qu’elle soit. Les microbes eux-mêmes ne survivent pas à ces conditions extrêmes.
Une découverte majeure
La découverte, publiée fin octobre 2019 sur la revue Nature Ecology & Evolution et présentée le 22 novembre 2019, est majeure. Il s’agit de la première fois que l’absence de vie est découverte sur Terre, et ce malgré la présence abondante d’eau liquide à cet endroit.
« Notre étude montre qu'il existe des endroits à la surface de la Terre, tels que les piscines de Dallol, qui sont stériles même s'ils contiennent de l'eau liquide », précise la biologiste. Et si les applications de cette découverte sont peu nombreuses sur notre planète, elle risque de changer radicalement la notion d’habitabilité des planètes en dehors de notre système solaire.
« Notre étude montre qu'il existe des endroits à la surface de la Terre, tels que les piscines de Dallol, qui sont stériles même s'ils contiennent de l'eau liquide », précise la biologiste. Et si les applications de cette découverte sont peu nombreuses sur notre planète, elle risque de changer radicalement la notion d’habitabilité des planètes en dehors de notre système solaire.