Déplier son journal et se mettre de l’encre sur les doigts. C’est désormais terminé pour The Independent. À partir de la fin du mois de mars, le quotidien britannique ne sera plus imprimé. Seule la version en ligne va subsister. De fait, rapporte Le Monde, « le plus petit journal national du Royaume-Uni » avec ses 56 000 exemplaires jour, est en perte de vitesse.
Pour tenter de redresser la barre, le propriétaire du journal, l’oligarque russe Evgeny Lebedev a pris ces mesures drastiques. « L’industrie des journaux change et ce changement est tiré par les lecteurs, qui nous montrent que l’avenir est numérique. Cette décision préserve la marque The Independent et nous permet d’investir dans du contenu éditorial de haute qualité », explique le propriétaire depuis 2010. En revanche, en contrepartie, une vague de licenciements est prévue.
Lancé en 1986, le quotidien britannique « novateur » a vu son audience se réduire comme peau de chagrin au fil du temps. Ainsi, sa diffusion a été divisée par trois en cinq ans. Ce qui fait dire à l’un de ses créateurs, Stephen Glover, sur la BBC : « The Independent vend tellement peu de copies que cela n’avait plus beaucoup de sens de continuer à l’imprimer. » Paradoxalement, l’édition numérique compte de nombreux adeptes, et va être renforcée. Sur Internet, « chaque mois, 58 millions d’utilisateurs uniques le lisent », indique Le Monde. En ligne, The Independent va donc conserver son esprit « impertinent » et anti-establishment. Peut-être gagnera t-il aussi des lecteurs ? On le souhaite.
Pour tenter de redresser la barre, le propriétaire du journal, l’oligarque russe Evgeny Lebedev a pris ces mesures drastiques. « L’industrie des journaux change et ce changement est tiré par les lecteurs, qui nous montrent que l’avenir est numérique. Cette décision préserve la marque The Independent et nous permet d’investir dans du contenu éditorial de haute qualité », explique le propriétaire depuis 2010. En revanche, en contrepartie, une vague de licenciements est prévue.
Lancé en 1986, le quotidien britannique « novateur » a vu son audience se réduire comme peau de chagrin au fil du temps. Ainsi, sa diffusion a été divisée par trois en cinq ans. Ce qui fait dire à l’un de ses créateurs, Stephen Glover, sur la BBC : « The Independent vend tellement peu de copies que cela n’avait plus beaucoup de sens de continuer à l’imprimer. » Paradoxalement, l’édition numérique compte de nombreux adeptes, et va être renforcée. Sur Internet, « chaque mois, 58 millions d’utilisateurs uniques le lisent », indique Le Monde. En ligne, The Independent va donc conserver son esprit « impertinent » et anti-establishment. Peut-être gagnera t-il aussi des lecteurs ? On le souhaite.