Le « FabLab Festival Toulouse » 2015 vient de fermer ses portes. L’appellation désigne les « Laboratoires de Fabrication », ou les « Laboratoires Fabuleux » dans le jargon du connaisseur. Autrement dit, la contraction de « Fab » pour fabriquer et de « Lab » pour laboratoire. Dans tous les cas, les FabLabs s’adressent à tous les citoyens professionnels ou non, passionnés d’innovations. Un FabLab concentre ainsi tous les outils qui permettent de concrétiser un projet, de passer d'une idée à un objet. Cette année, à Toulouse, toute une communauté française et européenne de makers s’est retrouvée, à l’initiative d'Artilect, le plus important FabLab français.
À cette occasion, Le Point a interrogé le parrain de l’édition 2015, l’américain Neil Gershenfeld, professeur de physique au MIT, le Massachusetts Institute of Technology de Boston aux États-Unis. Précurseur, avant-gardiste, sont les adjectifs qui reviennent le plus souvent quand il est question de lui. D’ailleurs, sans en être vraiment conscient, il inspire des milliers de personnes à travers le monde. Il serait même un genre de « gourou » à la tête d’un courant mondial en pleine effervescence. Neil Gershenfeld aurait la clé : il saurait ce qui est nécessaire à tout un chacun pour faire éclater sa créativité.
En 1998, quelques années avant la création du premier FabLab (2001), il propose à ses étudiants du MIT de « fabriquer n'importe quoi. » Le concept est simple, mais débouche sur une approche totalement innovante. Concrètement, sur la création d’ateliers collaboratifs au sein desquels les étudiants ont un accès en open source à des instruments de production numériques. Ils imaginent alors des machines industrielles capables de concevoir, de fabriquer, de conceptualiser n'importe quel prototype d'objet. Pour ce faire, des appareils comme des imprimantes 3D, des machines de découpe au laser sont utilisés...
Après les FabLabs, Neil Gershenfeld imagine vite les FabCities. Villes utopiques ou non, dans lesquelles, cite Le Point, « ce seront les données qui voyageront, et plus les marchandises. » Dans cette veine, il va encore plus loin : les citoyens vont produire sur place leurs biens de consommation. Et dans le même temps, « révolutionner le système économique. L'objectif est de produire localement ce qui est consommé. Pour cela, il faut créer des fermes urbaines pour produire des aliments. Il faut récupérer et produire l'énergie », dit-il encore au Point. Pas à pas, si l'on en croit Neil Gershenfeld, une nouvelle révolution industrielle est en train de voir le jour, la 4ème. Et à la clé, la solution à tous nos maux économiques ?
À cette occasion, Le Point a interrogé le parrain de l’édition 2015, l’américain Neil Gershenfeld, professeur de physique au MIT, le Massachusetts Institute of Technology de Boston aux États-Unis. Précurseur, avant-gardiste, sont les adjectifs qui reviennent le plus souvent quand il est question de lui. D’ailleurs, sans en être vraiment conscient, il inspire des milliers de personnes à travers le monde. Il serait même un genre de « gourou » à la tête d’un courant mondial en pleine effervescence. Neil Gershenfeld aurait la clé : il saurait ce qui est nécessaire à tout un chacun pour faire éclater sa créativité.
En 1998, quelques années avant la création du premier FabLab (2001), il propose à ses étudiants du MIT de « fabriquer n'importe quoi. » Le concept est simple, mais débouche sur une approche totalement innovante. Concrètement, sur la création d’ateliers collaboratifs au sein desquels les étudiants ont un accès en open source à des instruments de production numériques. Ils imaginent alors des machines industrielles capables de concevoir, de fabriquer, de conceptualiser n'importe quel prototype d'objet. Pour ce faire, des appareils comme des imprimantes 3D, des machines de découpe au laser sont utilisés...
Après les FabLabs, Neil Gershenfeld imagine vite les FabCities. Villes utopiques ou non, dans lesquelles, cite Le Point, « ce seront les données qui voyageront, et plus les marchandises. » Dans cette veine, il va encore plus loin : les citoyens vont produire sur place leurs biens de consommation. Et dans le même temps, « révolutionner le système économique. L'objectif est de produire localement ce qui est consommé. Pour cela, il faut créer des fermes urbaines pour produire des aliments. Il faut récupérer et produire l'énergie », dit-il encore au Point. Pas à pas, si l'on en croit Neil Gershenfeld, une nouvelle révolution industrielle est en train de voir le jour, la 4ème. Et à la clé, la solution à tous nos maux économiques ?
Neil Gershenfeld