Oubliée l’année 2012 ? Oui, si on écoute Frédéric Mion, le directeur de l’Institut d’études politiques de Paris. Dans le dernier bilan d’admission de l’établissement, il se veut confiant et rassurant : « Sciences Po attire un public toujours plus large, conjugue une forte sélectivité et la plus grande diversité possible, géographique autant que sociale. » De quoi renvoyer loin derrière la bérézina de 2012.
2012, c’était l’annus horribilis pour l’IEP, comme 1992 l’a été pour la reine Elizabeth II. 2012 a en effet été marquée par la mort tragique du président Richard Descoings, et ajoute Le Monde : « par la dénonciation de la Cour des comptes d’une gabegie d’argent public de la part de ses dirigeants. » Alors, aujourd’hui, ce ne sont plus que des mauvais souvenirs ? Plus ou moins. Car malgré l’enthousiasme de Frédéric Mion, en 2014 « Sciences Po Paris a subi une baisse de 7, 4 % du nombre de candidats. »
Pourtant, si on la fait à l’envers, les admissions ont quant à elles nettement progressé, avec « un bond en avant de près de 10 % », indique Le Monde. Pourtant, le quotidien se demande si l’Institut d’études politiques de Paris est « toujours au niveau » ? En cause, pour Le Monde, le taux de sélectivité. Ce dernier s’affaiblirait lentement, mais sûrement : « seulement 17 % des candidats décrochaient une place en 2013. Ils étaient plus de 19 % en 2014 et sont plus de 20 % en 2015. »
Pourtant, le niveau académique des candidats reste « excellent », commente un membre du jury de sélection. Le directeur pédagogique de l'Institut du service civique, Marc Germanangue, va plus loin : « le ratio candidats / admis reste épouvantablement sélectif. » Ainsi, en 2015, il est aussi difficile d’intégrer Sciences Po que de réussir sa première année de médecine.
« Sciences Po Paris est aujourd’hui classé parmi les établissements que les recruteurs nomment une école de groupe A, avec HEC, ESCP Europe ou l’Essec », souligne Guillaume Pican, directeur associé de Page Executive, spécialiste du recrutement des cadres dirigeants. Aujourd’hui, les recruteurs vont débaucher « des cadres dirigeants tous terrains aptes à naviguer facilement dans des environnements internationaux complexes, d’être à même d’analyser rapidement une situation et de prendre les bonnes décisions », toujours selon Guillaume Pican. Après l’annus horribilis, Sciences Po Paris remontent donc la pente, et bien.
2012, c’était l’annus horribilis pour l’IEP, comme 1992 l’a été pour la reine Elizabeth II. 2012 a en effet été marquée par la mort tragique du président Richard Descoings, et ajoute Le Monde : « par la dénonciation de la Cour des comptes d’une gabegie d’argent public de la part de ses dirigeants. » Alors, aujourd’hui, ce ne sont plus que des mauvais souvenirs ? Plus ou moins. Car malgré l’enthousiasme de Frédéric Mion, en 2014 « Sciences Po Paris a subi une baisse de 7, 4 % du nombre de candidats. »
Pourtant, si on la fait à l’envers, les admissions ont quant à elles nettement progressé, avec « un bond en avant de près de 10 % », indique Le Monde. Pourtant, le quotidien se demande si l’Institut d’études politiques de Paris est « toujours au niveau » ? En cause, pour Le Monde, le taux de sélectivité. Ce dernier s’affaiblirait lentement, mais sûrement : « seulement 17 % des candidats décrochaient une place en 2013. Ils étaient plus de 19 % en 2014 et sont plus de 20 % en 2015. »
Pourtant, le niveau académique des candidats reste « excellent », commente un membre du jury de sélection. Le directeur pédagogique de l'Institut du service civique, Marc Germanangue, va plus loin : « le ratio candidats / admis reste épouvantablement sélectif. » Ainsi, en 2015, il est aussi difficile d’intégrer Sciences Po que de réussir sa première année de médecine.
« Sciences Po Paris est aujourd’hui classé parmi les établissements que les recruteurs nomment une école de groupe A, avec HEC, ESCP Europe ou l’Essec », souligne Guillaume Pican, directeur associé de Page Executive, spécialiste du recrutement des cadres dirigeants. Aujourd’hui, les recruteurs vont débaucher « des cadres dirigeants tous terrains aptes à naviguer facilement dans des environnements internationaux complexes, d’être à même d’analyser rapidement une situation et de prendre les bonnes décisions », toujours selon Guillaume Pican. Après l’annus horribilis, Sciences Po Paris remontent donc la pente, et bien.