La créativité. Comme naît-elle, comment marche t-elle ? Quelles sont ses origines ? Cette notion est centrale, au coeur des recherches de la psychologie expérimentale. Évidemment, de petits malins aimeraient bien pouvoir la décrypter, la désosser, la modéliser afin de la reproduire à l’infini. Quel est le levier ou les leviers qui permettent à une personne plus qu’à une autre, d’avoir la capacité d’innover, d’imaginer de nouveaux concepts ? Plutôt que de patiner dans la semoule ? Vaste sujet.
Vaste mais passionnant sujet. Si créer n’est pas le fait des seuls artistes, on le sait aujourd’hui, les psychologues continuent leurs travaux sur ce « don ». Pêle-mêle, leurs dernières trouvailles : la compétition de haut niveau, notamment en équipe, freinerait la créativité des femmes. Pas moins. Le cannabis ? Contrairement aux idées reçues, il empêcherait également l'imagination de se développer. Mais pas le fait de se sentir tout permis, au contraire ! La toute puissance en quelque sorte, génèrerait l’émergence de nouvelles idées. Pourquoi ? Les personnes ayant ce sentiment, se surpasseraient afin de sortir du lot, de se différencier.
Pourtant, affirme la psychanalyste France Schott-Billmann, cette inclinaison serait innée et présente chez tous les individus. Au Figaro, elle explique : « L'individu créatif ne l'est pas simplement parce qu'il veut l'être. Il est d'abord et avant tout un joueur, quelqu'un qui a gardé de l'enfance cette manière autre de regarder ce qui se présente à lui et la capacité à toujours s'en étonner. » Une manière de voir, de percevoir autre chose que la réalité, en somme. Voilà ce qui fait la différence.
Pour l’auteur de Le Besoin de danser (Odile Jacob), France Schott-Billmann, « II devient alors vital de réveiller cette force de vie qui dort. » Pratiquer une activité artistique, tout ce qui permet de « redonner du jeu ». Et comme chacun prêche pour sa paroisse, elle insiste sur les vertus de la psychanalyse : « Les associations d'idées, le travail sur les rêves avec les liens subtils entre images et sentiments qu'ils activent sont des mécanismes très créatifs », dit-elle au Figaro.
Dans tous les cas, il faut être capable de rendre concret une idée ou une pensée. La technique peut aider. France Schott-Billmann ajoute : « Si l'individu créatif a de grandes facultés de réception - imagination débordante, hypersensibilité… -, il est aussi capable d'émission. » Pour ce faire, loin de réduire la créativité à un seul don, il faut bosser ! Constance, ténacité, règles, cadre et travail aident la créativité à se développer. Tout comme les interactions sociales. Elles permettent de se nourrir, d'aller de l'avant. C'est bien d'avoir un esprit créatif, mais pour qu'il s'épanouisse, il faut retrousser ses manches !
Vaste mais passionnant sujet. Si créer n’est pas le fait des seuls artistes, on le sait aujourd’hui, les psychologues continuent leurs travaux sur ce « don ». Pêle-mêle, leurs dernières trouvailles : la compétition de haut niveau, notamment en équipe, freinerait la créativité des femmes. Pas moins. Le cannabis ? Contrairement aux idées reçues, il empêcherait également l'imagination de se développer. Mais pas le fait de se sentir tout permis, au contraire ! La toute puissance en quelque sorte, génèrerait l’émergence de nouvelles idées. Pourquoi ? Les personnes ayant ce sentiment, se surpasseraient afin de sortir du lot, de se différencier.
Pourtant, affirme la psychanalyste France Schott-Billmann, cette inclinaison serait innée et présente chez tous les individus. Au Figaro, elle explique : « L'individu créatif ne l'est pas simplement parce qu'il veut l'être. Il est d'abord et avant tout un joueur, quelqu'un qui a gardé de l'enfance cette manière autre de regarder ce qui se présente à lui et la capacité à toujours s'en étonner. » Une manière de voir, de percevoir autre chose que la réalité, en somme. Voilà ce qui fait la différence.
Pour l’auteur de Le Besoin de danser (Odile Jacob), France Schott-Billmann, « II devient alors vital de réveiller cette force de vie qui dort. » Pratiquer une activité artistique, tout ce qui permet de « redonner du jeu ». Et comme chacun prêche pour sa paroisse, elle insiste sur les vertus de la psychanalyse : « Les associations d'idées, le travail sur les rêves avec les liens subtils entre images et sentiments qu'ils activent sont des mécanismes très créatifs », dit-elle au Figaro.
Dans tous les cas, il faut être capable de rendre concret une idée ou une pensée. La technique peut aider. France Schott-Billmann ajoute : « Si l'individu créatif a de grandes facultés de réception - imagination débordante, hypersensibilité… -, il est aussi capable d'émission. » Pour ce faire, loin de réduire la créativité à un seul don, il faut bosser ! Constance, ténacité, règles, cadre et travail aident la créativité à se développer. Tout comme les interactions sociales. Elles permettent de se nourrir, d'aller de l'avant. C'est bien d'avoir un esprit créatif, mais pour qu'il s'épanouisse, il faut retrousser ses manches !