Ça pourrait être un titre de Tintin, mais non. La French Tech, concept pas improbable du tout, est en train de le prouver… au monde entier. Sous cette appellation, qui a pris pour symbole, un coq rouge en origami (un clin d’œil au coq sportif ? ) se regroupe toute une génération de jeunes entrepreneurs, ingénieurs, développeurs et startupeurs. Leur particularité : se rassembler sous un label créé par l’État, sous l’impulsion de Fleur Pellerin, l’actuelle ministre de la Culture, ce qui en soi, aurait pu passer pour une gageure. Il n’en est rien.
L’idée était de donner une visibilité aux start-up, en France comme à l’étranger. Cette dernière s’est renforcée autour d’une marque nationale, qui n’a pas forcément été simple à trouver. Ensemble, ces entrepreneurs font fi du French bashing. Ils prouvent au monde, sans vouloir être mégalo, que hautes technologies, digital, Internet et numérique sont aussi féconds en France que dans la Silicon Valley. Ce faisant, le succès de la French Tech est un pied de nez assez magistral à toutes les idées reçues dans le domaine de l’économie, depuis quatre ou cinq ans.
Ainsi, en janvier prochain, 66 start-ups appartenant à la French Tech se déplaceront à Las Vegas, au CES, le Salon mondial des hautes technologies grand public, le Consumer Electronics Show. Un an a passé, entre cet important rendez-vous du début 2015, et le lancement de la mission French Tech, en janvier 2014. La mission French Tech, c'est 15 millions d'euros débloqués pour pousser la marque à l’étranger, 200 millions pour financer les accélérateurs qui accompagnent les start-ups, dix villes labellisées French Tech dans toute la France.
Avec ces villes French Tech, l’idée est de fédérer les différents écosystèmes des start-ups. Se regrouper afin de relayer entraide et conseils, pourrait être un des maîtres mots de cette « marque » qui a réellement décollé, notamment sous l’égide d’Axelle Lemaire, la secrétaire d'État au Numérique. Surtout, elle a décollé sans se cantonner à un concept institutionnel. « Sur le long terme, ça délivre le message positif que la France est un centre majeur pour l'innovation. Et, ici, ça permet de fédérer une entraide chez les Français », explique au Nouvel Obs, Stéphane Alisse, le responsable du bureau d'Ubifrance, l'agence pour le développement international des entreprises, installé à San Francisco. Et si la French Tech remporte à l'étranger, le même succès que la French Touch, on dit cocorico !
L’idée était de donner une visibilité aux start-up, en France comme à l’étranger. Cette dernière s’est renforcée autour d’une marque nationale, qui n’a pas forcément été simple à trouver. Ensemble, ces entrepreneurs font fi du French bashing. Ils prouvent au monde, sans vouloir être mégalo, que hautes technologies, digital, Internet et numérique sont aussi féconds en France que dans la Silicon Valley. Ce faisant, le succès de la French Tech est un pied de nez assez magistral à toutes les idées reçues dans le domaine de l’économie, depuis quatre ou cinq ans.
Ainsi, en janvier prochain, 66 start-ups appartenant à la French Tech se déplaceront à Las Vegas, au CES, le Salon mondial des hautes technologies grand public, le Consumer Electronics Show. Un an a passé, entre cet important rendez-vous du début 2015, et le lancement de la mission French Tech, en janvier 2014. La mission French Tech, c'est 15 millions d'euros débloqués pour pousser la marque à l’étranger, 200 millions pour financer les accélérateurs qui accompagnent les start-ups, dix villes labellisées French Tech dans toute la France.
Avec ces villes French Tech, l’idée est de fédérer les différents écosystèmes des start-ups. Se regrouper afin de relayer entraide et conseils, pourrait être un des maîtres mots de cette « marque » qui a réellement décollé, notamment sous l’égide d’Axelle Lemaire, la secrétaire d'État au Numérique. Surtout, elle a décollé sans se cantonner à un concept institutionnel. « Sur le long terme, ça délivre le message positif que la France est un centre majeur pour l'innovation. Et, ici, ça permet de fédérer une entraide chez les Français », explique au Nouvel Obs, Stéphane Alisse, le responsable du bureau d'Ubifrance, l'agence pour le développement international des entreprises, installé à San Francisco. Et si la French Tech remporte à l'étranger, le même succès que la French Touch, on dit cocorico !