Jappeloup en 1990 - Crédit Photo : Laurent Bordes
La première fois qu’il a croisé Jappeloup de Luze en 1979, Pierre Durand a trouvé ce modeste cheval de selle française « trop petit ». Lorsqu’il décide toutefois d’en faire son partenaire de compétition l’année suivante, le cavalier fait alors le pari improbable que ce cheval l’emmènera jusqu’aux Jeux olympiques. Il est alors loin de se douter que lui et Jappeloup décrocheront la médaille d’or d’équitation aux J.O. de 1988.
Car Jappeloup est un cheval difficile. Certes, c’est avec lui que Pierre Durand remporte ses premiers titres d’importance. La paire gagne le Championnat de France d’équitation en 1982, le Championnat d’Europe en 1987. À eux deux, ils remportent pas moins de 11 médailles d’or à l’occasion de grands prix internationaux. Jappeloup fait le bonheur de son cavalier, mais aussi son désarroi. Car le cheval est imprévisible, et se révèle capable du pire comme du meilleur, mettant ainsi en jeux la crédibilité de Pierre Durand sur la scène sportive.
Pourtant, le cavalier choisit de conserver le partenaire avec qui il s’entraine alors depuis plus de 5 ans. Convaincu que la fougue et le caractère de la bête lui permettront d’atteindre les sommets, Pierre Durand se présente avec lui à Séoul à l’occasion des Jeux olympiques de 1988. Expert, le cavalier parvient alors à tirer le meilleur de sa monture et finit ainsi l’épreuve avec le succès qu’on leur connaît.
Dans son film paru en mars 2013, Christian Duguay propose une vision d’artiste d’une histoire auréolée de gloire. Le scénario s’inspire du parcours de Pierre Durand, mais aussi de celui de l’expérience de son rédacteur, Guillaume Canet, lui-même cavalier et acteur principal du film. Pour mettre ce film sur pieds, le trio Duguay-Durand-Canet a été épaulé par d’autres personnalités de l’entourage du cavalier telles que Marcel Rozier, l’entraineur de l'équipe Jappeloup. Le résultat est une fiction biographique très personnelle, réaliste et à la mise en scène soignée.
Bien qu’il ne soit pas exactement fidèle à l'Histoire, Jappeloup se distingue à la façon des films réalisés par des artistes qui maîtrisent leur thématique. « Pour des raisons scénaristiques, certains aspects de ma vie ont été passés sous silence, et d’autres transformés », a confié Pierre Durand à l’occasion d’une interview au Nouvel Observateur, « je comprends qu’il soit nécessaire de modifier quelque peu la réalité pour les besoins d’un film ». Vingt-cinq ans après avoir décroché leur plus brillante victoire, Jappeloup et son cavalier continuent ainsi de rayonner à travers leur épopée, pour le plus grand bonheur de leurs admirateurs présent et à venir qui découvrent ou redécouvrent ces instants de gloires du sport français. Vingt-cinq ans après, c’est aussi l'occasion de découvrir les dessous méconnus de la compétition équestre, où la France, bien que discrète, a d’ailleurs toute sa place.
Car Jappeloup est un cheval difficile. Certes, c’est avec lui que Pierre Durand remporte ses premiers titres d’importance. La paire gagne le Championnat de France d’équitation en 1982, le Championnat d’Europe en 1987. À eux deux, ils remportent pas moins de 11 médailles d’or à l’occasion de grands prix internationaux. Jappeloup fait le bonheur de son cavalier, mais aussi son désarroi. Car le cheval est imprévisible, et se révèle capable du pire comme du meilleur, mettant ainsi en jeux la crédibilité de Pierre Durand sur la scène sportive.
Pourtant, le cavalier choisit de conserver le partenaire avec qui il s’entraine alors depuis plus de 5 ans. Convaincu que la fougue et le caractère de la bête lui permettront d’atteindre les sommets, Pierre Durand se présente avec lui à Séoul à l’occasion des Jeux olympiques de 1988. Expert, le cavalier parvient alors à tirer le meilleur de sa monture et finit ainsi l’épreuve avec le succès qu’on leur connaît.
Dans son film paru en mars 2013, Christian Duguay propose une vision d’artiste d’une histoire auréolée de gloire. Le scénario s’inspire du parcours de Pierre Durand, mais aussi de celui de l’expérience de son rédacteur, Guillaume Canet, lui-même cavalier et acteur principal du film. Pour mettre ce film sur pieds, le trio Duguay-Durand-Canet a été épaulé par d’autres personnalités de l’entourage du cavalier telles que Marcel Rozier, l’entraineur de l'équipe Jappeloup. Le résultat est une fiction biographique très personnelle, réaliste et à la mise en scène soignée.
Bien qu’il ne soit pas exactement fidèle à l'Histoire, Jappeloup se distingue à la façon des films réalisés par des artistes qui maîtrisent leur thématique. « Pour des raisons scénaristiques, certains aspects de ma vie ont été passés sous silence, et d’autres transformés », a confié Pierre Durand à l’occasion d’une interview au Nouvel Observateur, « je comprends qu’il soit nécessaire de modifier quelque peu la réalité pour les besoins d’un film ». Vingt-cinq ans après avoir décroché leur plus brillante victoire, Jappeloup et son cavalier continuent ainsi de rayonner à travers leur épopée, pour le plus grand bonheur de leurs admirateurs présent et à venir qui découvrent ou redécouvrent ces instants de gloires du sport français. Vingt-cinq ans après, c’est aussi l'occasion de découvrir les dessous méconnus de la compétition équestre, où la France, bien que discrète, a d’ailleurs toute sa place.