Ça s’appelle couper l’herbe sous le pied de quelqu’un. En l’occurrence, pas une personne physique, mais le géant de l’e-commerce américain Amazon, et son monopole qui a tendance à écrabouiller le petit commerce. Ça se passe au Japon. L’initiative est suffisamment courageuse pour en faire l’écho : la chaîne de librairie Kinokuniya a ainsi acheté 90% du premier tirage du nouvel opus de la star des lettres japonaises, l’écrivain Haruki Murakami. Ce dernier est sorti la semaine dernière dans l’archipel. 90% du premier tirage, cela représente 90 000 exemplaires sur les 100 000 sortis des presses : Amazon ou les autres sites de vente en ligne comme Rakuten, n’ont plus qu’à se partager les miettes restantes.
Dans les faits, si on souhaite découvrir le nouvel essai de Haruki Murakami, Romancier de profession, ce qui paraît probable, étant donné la renommée de l’auteur au Japon, il faudra aller l’acheter dans une des 66 enseignes de la chaîne Kinokuniya. Et pas le commander en ligne sur Amazon ou sur Rakuten ! C’est osé de la part de Kinokuniya : 90% du premier tirage, cela représente 9/10ème du tirage initial. Mais c’est aussi fair play, dans le sens où la chaîne de librairies compte également revendre « une partie de son stock à d'autres libraires de quartier et distributeurs », précise le site Le Figaro.fr.
Cette action, rappelle Le Figaro, « vise à mettre en exergue la crise du secteur » face au monopole des mastodontes de l'Internet et des pure player quand il s’agit de la vente et la distribution classiques de livres. « La réalité de l'industrie, aujourd'hui, est qu'il devient de plus en plus difficile pour les libraires d'acheter des exemplaires des nouveautés littéraires très médiatiques », dixit un porte-parole de Kinokuniya, dont les propos ont été repris par le quotidien japonais Asahi Shimbun. Pour enrayer la suprématie d’Amazon et consorts, dans le domaine de la vente de livres, il s’agit donc, pour commencer, d'inciter les clients à se déplacer à nouveau dans les librairies. C’est l’idée et le pari de Kinokuniya. Avec l’auteur de best sellers Haruki Murakami dont les romans sont vendus à des millions d’exemplaires à travers le monde, l’opération devrait être un succès. Et peut-être aussi, un moyen de redonner aux Japonais, le plaisir de flâner dans les librairies, et d’y acheter des livres.
Dans les faits, si on souhaite découvrir le nouvel essai de Haruki Murakami, Romancier de profession, ce qui paraît probable, étant donné la renommée de l’auteur au Japon, il faudra aller l’acheter dans une des 66 enseignes de la chaîne Kinokuniya. Et pas le commander en ligne sur Amazon ou sur Rakuten ! C’est osé de la part de Kinokuniya : 90% du premier tirage, cela représente 9/10ème du tirage initial. Mais c’est aussi fair play, dans le sens où la chaîne de librairies compte également revendre « une partie de son stock à d'autres libraires de quartier et distributeurs », précise le site Le Figaro.fr.
Cette action, rappelle Le Figaro, « vise à mettre en exergue la crise du secteur » face au monopole des mastodontes de l'Internet et des pure player quand il s’agit de la vente et la distribution classiques de livres. « La réalité de l'industrie, aujourd'hui, est qu'il devient de plus en plus difficile pour les libraires d'acheter des exemplaires des nouveautés littéraires très médiatiques », dixit un porte-parole de Kinokuniya, dont les propos ont été repris par le quotidien japonais Asahi Shimbun. Pour enrayer la suprématie d’Amazon et consorts, dans le domaine de la vente de livres, il s’agit donc, pour commencer, d'inciter les clients à se déplacer à nouveau dans les librairies. C’est l’idée et le pari de Kinokuniya. Avec l’auteur de best sellers Haruki Murakami dont les romans sont vendus à des millions d’exemplaires à travers le monde, l’opération devrait être un succès. Et peut-être aussi, un moyen de redonner aux Japonais, le plaisir de flâner dans les librairies, et d’y acheter des livres.