Par son histoire et ses spécificités, Hongkong est un caillou dans la chaussure de la Chine. Les manifestations le soulignaient, l’élection locale le démontre. « Les élections pour les conseillers des dix-huit districts de Hongkong, qui ont eu lieu dimanche 24 novembre, ont rendu un jugement sans appel de défiance et de désapprobation au gouvernement dirigé par Carrie Lam. Avec un taux de participation record (71 % contre 47 % lors du même scrutin en 2015), l’opposition a raflé la majorité des sièges dans 17 des 18 conseils de district, ce qui lui confère automatiquement 117 voix de plus (sur 1 200) au comité qui élit le chef de l’exécutif » rapporte Le Monde .
Les élections des districts ont été utilisées par les habitants de la ville pour montrer que la contestation n’était pas le fait d’une poignée de manifestants. D’un point de vue pratique, l’élection ne signifie pas une prise de pouvoir qui va changer les choses. Même si les élus favorables au mouvement démocratique s’approchent de la majorité dans les districts de la ville. Mais d’un point de vue politique c’est une victoire retentissante. « Ainsi, malgré l’aggravation de la situation politique et économique, et la radicalisation des modes opératoires des manifestants, les Hongkongais ont choisi de condamner l’immobilisme du gouvernement et la brutalité policière. Ils ont apporté un soutien massif aux « cinq demandes » des manifestants parmi lesquelles la plus urgente est la mise en place d’une commission d’enquête indépendante dans la brutalité policière et la plus importante est la demande du suffrage universel pour les élections législatives et l’élection du chef de l’exécutif » continue le journal français.
Désormais les urnes ont fragilisé la rhétorique du pouvoir central de Pékin. Difficile désormais de contester la popularité du mouvement démocratique qui était désigné comme le fruit d’un complot étranger lorsqu’il a commencé.
Les élections des districts ont été utilisées par les habitants de la ville pour montrer que la contestation n’était pas le fait d’une poignée de manifestants. D’un point de vue pratique, l’élection ne signifie pas une prise de pouvoir qui va changer les choses. Même si les élus favorables au mouvement démocratique s’approchent de la majorité dans les districts de la ville. Mais d’un point de vue politique c’est une victoire retentissante. « Ainsi, malgré l’aggravation de la situation politique et économique, et la radicalisation des modes opératoires des manifestants, les Hongkongais ont choisi de condamner l’immobilisme du gouvernement et la brutalité policière. Ils ont apporté un soutien massif aux « cinq demandes » des manifestants parmi lesquelles la plus urgente est la mise en place d’une commission d’enquête indépendante dans la brutalité policière et la plus importante est la demande du suffrage universel pour les élections législatives et l’élection du chef de l’exécutif » continue le journal français.
Désormais les urnes ont fragilisé la rhétorique du pouvoir central de Pékin. Difficile désormais de contester la popularité du mouvement démocratique qui était désigné comme le fruit d’un complot étranger lorsqu’il a commencé.