Kiosque, cabane, cabin, abri, cahute, cabanon, log cabin, hut… Quel que soit le nom, la cabane a le vent en poupe. C’est ainsi depuis une dizaine d’années. Elle séduit les urbains écolos, ceux à qui la nature manque… Mais aujourd’hui, la micro-architecture va au-delà de ce fantasme de retour à la nature partagé par quelques bobos des villes.
Sous le nom générique de cabane, s’inscrit un courant de moins en moins anecdotique, et de plus en plus fort. Cette forme de micro-habitat peut en effet apporter des solutions à la pénurie ambiante de logements. Le phénomène est tout ce qu’il y a de plus sérieux et prend également en dehors de l’art contemporain.
Pour autant, rappelle M Le Magazine du Monde, lors de l’édition 2016 de la Biennale d’Architecture de Chicago, « la star (…) est un pavillon de 33 mètres carrés. » Ce kiosque vitré est l’œuvre des deux designers français, Ronan et Erwan Bouroullec, à qui l’on doit, entre autres, le fameux lit clos.
Leur « pavillon démontable et modulable », est une autre création d’habitat XXS, nomade et autosuffisant qui inspire aujourd'hui architectes et designers. M liste pêle mêle des « maisons de vacances » de 25 mètres carrés créées pour la Serpentine Galleries de Londres, ou les Shelters du danois Vipp, comme autant de « boîtes de verre et de métal ouvertes sur la nature. »
Si cette forme architecturale séduit les branchés, elle élabore également une nouvelle forme de tourisme : séjours dans des retraites miniatures proposés par les tour opérateurs spécialistes du genre, Huttopia et Un lit au pré, rapporte M. Sur Airbnb, la plateforme de partage de logements en ligne, c’est la log cabin qui fait carton plein aux États-Unis.
La société japonaise Muji, connue pour ses produits minimalistes, va commercialiser des Huts, de mini-maisons imaginées par un trio de choc : Jasper Morrison, Konstantin Grcic et Naoto Fukasawa. Au final, des maisonnettes à installer, même en ville. Évidemment, Serpentine Galleries et Jasper Morrison ne sonnent pas vraiment micro-habitat multi usages pour SDF…
Pourtant, dans cette veine, la mode de la cabine prend. Ainsi, l’architecte Sofia Borges a imaginé « des habitations XXS pour deux fonctions : le loisir à la campagne et l’hébergement des sans-abri en ville. » À Paris, explique M, le programme « Petites architectures » et le projet Mini Maousse de l’architecte Fiona Meadows visent à « imaginer de petites maisons temporaires pour répondre au manque de HLM et au mal-logement. » La cabane, hébergement d’urgence donc.
Sous le nom générique de cabane, s’inscrit un courant de moins en moins anecdotique, et de plus en plus fort. Cette forme de micro-habitat peut en effet apporter des solutions à la pénurie ambiante de logements. Le phénomène est tout ce qu’il y a de plus sérieux et prend également en dehors de l’art contemporain.
Pour autant, rappelle M Le Magazine du Monde, lors de l’édition 2016 de la Biennale d’Architecture de Chicago, « la star (…) est un pavillon de 33 mètres carrés. » Ce kiosque vitré est l’œuvre des deux designers français, Ronan et Erwan Bouroullec, à qui l’on doit, entre autres, le fameux lit clos.
Leur « pavillon démontable et modulable », est une autre création d’habitat XXS, nomade et autosuffisant qui inspire aujourd'hui architectes et designers. M liste pêle mêle des « maisons de vacances » de 25 mètres carrés créées pour la Serpentine Galleries de Londres, ou les Shelters du danois Vipp, comme autant de « boîtes de verre et de métal ouvertes sur la nature. »
Si cette forme architecturale séduit les branchés, elle élabore également une nouvelle forme de tourisme : séjours dans des retraites miniatures proposés par les tour opérateurs spécialistes du genre, Huttopia et Un lit au pré, rapporte M. Sur Airbnb, la plateforme de partage de logements en ligne, c’est la log cabin qui fait carton plein aux États-Unis.
La société japonaise Muji, connue pour ses produits minimalistes, va commercialiser des Huts, de mini-maisons imaginées par un trio de choc : Jasper Morrison, Konstantin Grcic et Naoto Fukasawa. Au final, des maisonnettes à installer, même en ville. Évidemment, Serpentine Galleries et Jasper Morrison ne sonnent pas vraiment micro-habitat multi usages pour SDF…
Pourtant, dans cette veine, la mode de la cabine prend. Ainsi, l’architecte Sofia Borges a imaginé « des habitations XXS pour deux fonctions : le loisir à la campagne et l’hébergement des sans-abri en ville. » À Paris, explique M, le programme « Petites architectures » et le projet Mini Maousse de l’architecte Fiona Meadows visent à « imaginer de petites maisons temporaires pour répondre au manque de HLM et au mal-logement. » La cabane, hébergement d’urgence donc.