IMSI-catchers. IMSI quoi ? Ce sont tout simplement des dispositifs de surveillance capables d’intercepter des conversations téléphoniques. Pour le moment, officiellement illégaux, la loi sur le renseignement pourrait bien les légaliser. Ils seront bientôt à disposition des services de renseignements afin d’identifier des numéros de téléphone équivoques. Dans les faits, ils sont utilisés de manière officieuse.
Dans la pratique, malgré leur consonance « agent secret », les IMSI-catchers sont ultra simples à utiliser. Ce sont de fausses antenne-relais, comme celles utilisées dans la téléphonie mobile. Les IMSI-catchers se servent de failles qui existent sur le réseau 2G. Les smartphones employés à proximité peuvent s’y connecter. Même en 3 ou en 4G, ces fausses antennes peuvent forcer un mobile à se connecter en 2G. Les IMSI-catchers interceptent alors les appels, y compris les SMS. Ils peuvent aussi avoir accès à un flux Internet donné et bloquer des appels. L'utilisateur, quant à lui, ne remarque rien.
On les appelle « valises » car certains y ressemblent à s’y méprendre. Le panel n’est pas exclusif, les antennes peuvent être contenues dans des sacs à dos… Au-delà de l’aspect pratique, c’est la violation de la vie privée qui inquiète le plus le citoyen lambda. En effet, ces systèmes de surveillances des téléphones mobiles n'exercent aucun filtrage. Ils s’appliquent à tous les smartphones situés à proximité. Ces derniers vont s’y connecter spontanément.
Considérés comme des « technologies invasives », en France, en théorie, les IMSI-catchers sont interdits. Dans la pratique, c’est sans doute beaucoup plus compliqué. D’ailleurs, rapporte Le Monde, les auteurs du projet de loi sur le renseignement le disent : « il s'agit de faire rentrer dans un cadre légal des pratiques existantes qui étaient jusqu'alors illégales. » CQFD.
Dans la pratique, malgré leur consonance « agent secret », les IMSI-catchers sont ultra simples à utiliser. Ce sont de fausses antenne-relais, comme celles utilisées dans la téléphonie mobile. Les IMSI-catchers se servent de failles qui existent sur le réseau 2G. Les smartphones employés à proximité peuvent s’y connecter. Même en 3 ou en 4G, ces fausses antennes peuvent forcer un mobile à se connecter en 2G. Les IMSI-catchers interceptent alors les appels, y compris les SMS. Ils peuvent aussi avoir accès à un flux Internet donné et bloquer des appels. L'utilisateur, quant à lui, ne remarque rien.
On les appelle « valises » car certains y ressemblent à s’y méprendre. Le panel n’est pas exclusif, les antennes peuvent être contenues dans des sacs à dos… Au-delà de l’aspect pratique, c’est la violation de la vie privée qui inquiète le plus le citoyen lambda. En effet, ces systèmes de surveillances des téléphones mobiles n'exercent aucun filtrage. Ils s’appliquent à tous les smartphones situés à proximité. Ces derniers vont s’y connecter spontanément.
Considérés comme des « technologies invasives », en France, en théorie, les IMSI-catchers sont interdits. Dans la pratique, c’est sans doute beaucoup plus compliqué. D’ailleurs, rapporte Le Monde, les auteurs du projet de loi sur le renseignement le disent : « il s'agit de faire rentrer dans un cadre légal des pratiques existantes qui étaient jusqu'alors illégales. » CQFD.