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Les autorités sanitaires françaises ont alerté à de multiples reprises de leur usage excessif. Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont prescrits pour traiter les reflux gastriques mais parfois de manière non appropirée. « C’est d’ailleurs la recommandation internationale, rappelée en 2022 par la Haute Autorité de santé (HAS) dans une fiche de bon usage. Pourtant ces molécules (oméprazole, ésoméprazole, pantoprazole, lansoprazole et rabéprazole) continuent d’être massivement prescrites. « En 2019, plus de 16 millions de Français, soit environ un quart de la population, ont été traités par un IPP. Plus de la moitié des usages ne serait pas justifiée », pointe la HAS », rapporte Le Figaro . Le quotidien français qui relaye les résultats d’une étude publiée dans Neurology qui montre que les personnes qui ont utilisé pendant un cumul de plus de 4,4 années ont des chances plus élevées de développer des syndromes de démence.
L’étude manipule les statistiques mais ne permet pas de comprendre ou de prouver les raisons scientifiques d’un éventuel lien de cause à effet. Mais elles semblent tout de même confirmer ce que de nombreux médecins savaient déjà, à savoir que les IPP ne doivent pas être utilisé pendant des périodes trop longues ou à la légère.
« La prise d’IPP sur le long terme peut augmenter le risque d’infections, telles que les pneumonies et les gastro-entérites, mais aussi provoquer des problèmes d’absorption du calcium avec une augmentation du risque d’ostéoporose et de fractures chez les femmes ménopausées. Des carences en magnésium et en vitamine B12 peuvent survenir, avec pour conséquences, dans les cas les plus graves, des convulsions, des crises délirantes, etc. Une précédente étude de cohorte américaine avait également mis en évidence, chez les utilisateurs d’IPP, une surmortalité de l’ordre de 45,2 pour 1 000 patients, liée à des maladies cardio-vasculaires, à une maladie rénale chronique et à des cancers du tube digestif », explique Le Figaro.
L’étude manipule les statistiques mais ne permet pas de comprendre ou de prouver les raisons scientifiques d’un éventuel lien de cause à effet. Mais elles semblent tout de même confirmer ce que de nombreux médecins savaient déjà, à savoir que les IPP ne doivent pas être utilisé pendant des périodes trop longues ou à la légère.
« La prise d’IPP sur le long terme peut augmenter le risque d’infections, telles que les pneumonies et les gastro-entérites, mais aussi provoquer des problèmes d’absorption du calcium avec une augmentation du risque d’ostéoporose et de fractures chez les femmes ménopausées. Des carences en magnésium et en vitamine B12 peuvent survenir, avec pour conséquences, dans les cas les plus graves, des convulsions, des crises délirantes, etc. Une précédente étude de cohorte américaine avait également mis en évidence, chez les utilisateurs d’IPP, une surmortalité de l’ordre de 45,2 pour 1 000 patients, liée à des maladies cardio-vasculaires, à une maladie rénale chronique et à des cancers du tube digestif », explique Le Figaro.