Pour contrer la rumeur et les intox sur Internet, il existe un moyen. Le fact-checking, ou la vérification des faits. Si c’est un principe de base – malheureusement parfois négligé – il est devenu, sur le Web, « un format journalistique à part entière », selon le blog J’ai du bon data, hébergé par LeMonde.fr, justement sous-titré : « Ingrédients et recettes du journalisme de données par Les Décodeurs. »
Comme son nom l’indique, le fact-checking, c’est la vérification des informations. Mais c’est aussi le démontage des hoax ou des fakes, des faux, des rumeurs qui circulent sur le Net et notamment, sur les réseaux sociaux. Autant dire que le fact-checking est essentiel. Il permet de « revenir aux faits, de lutter contre les intox et les dérives de la communication politique, mais aussi de donner des clés pour un débat démocratique apaisé » peut-on lire sur le blog J’ai du bon data.
C'est d’ailleurs ce que s’emploient à faire, et de façon très intelligible, les Décodeurs du Monde. Seulement, aujourd’hui, ils travaillent de façon « artisanale » : « vérifier un chiffre, une information, c'est commencer par fouiller nombre de sites à la recherche de sources fiables : institutions internationales, parlement, ONG… et d'en extraire des chiffres et des faits pertinents », rapportent les journalistes. La question que l’on se pose, est de savoir si des techniques permettent d’automatiser le fact-checking. En France, de nombreux chercheurs en informatique ainsi que des laboratoires de recherche planchent sur le sujet. Surtout, ils affinent « l’exploitation de bases de données ou de traitement automatique du langage. »
Certains, cite le blog hébergé par Le Monde, se sont rapprochés des Décodeurs. Il s’agit d’Ioana Manolescu, directrice de recherche à l’INRIA Saclay, spécialiste des bases de données, et de Xavier Tannier, maître de conférences à l’Université Paris-Sud et chercheur au laboratoire LIMSI-CNRS. Xavier Tannier est également spécialiste du traitement automatique du langage (TAL). L’idée serait d’automatiser la pratique du fact-checking. Dans tous les cas, d’automatiser « la contextualisation, l'enrichissement factuel, du débat politique, en développant des solutions capables de fournir automatiquement des faits, des chiffres, des données, selon un contexte, un propos, etc. »
Le projet, appelé « ContentCheck » regroupe l’INRIA Saclay, l’Université Paris-Sud, le CNRS, l’Université Rennes 1, l’INSA Lyon ainsi que quatre laboratoires de recherche. Il s’agit de concevoir un outil de décryptage de contenus, un logiciel de fact-checking, pour notamment, « comprendre le monde qui nous entoure », dit Ioana Manolescu. Autrement dit, un programme capable, en temps réel, de contextualiser l'information. Même, rapportent les journalistes de J’ai du bon data de « traiter le propos politique comme un flux de données, afin d'y repérer les éléments de langage, de cartographier les positionnements, de détecter des argumentaires… » De quoi instaurer un journalisme « augmenté », capable d’interagir avec le big data par le biais d'un logiciel. Mais dans ce « datajournalisme », rassurent Les Décodeurs, le logiciel viendra « au contraire aider, assister, augmenter les rédactions et les journalistes, offrir de nouvelles manières d'analyser, d'illustrer, de faire comprendre la France et le monde. » On attend donc le journalisme augmenté.
Comme son nom l’indique, le fact-checking, c’est la vérification des informations. Mais c’est aussi le démontage des hoax ou des fakes, des faux, des rumeurs qui circulent sur le Net et notamment, sur les réseaux sociaux. Autant dire que le fact-checking est essentiel. Il permet de « revenir aux faits, de lutter contre les intox et les dérives de la communication politique, mais aussi de donner des clés pour un débat démocratique apaisé » peut-on lire sur le blog J’ai du bon data.
C'est d’ailleurs ce que s’emploient à faire, et de façon très intelligible, les Décodeurs du Monde. Seulement, aujourd’hui, ils travaillent de façon « artisanale » : « vérifier un chiffre, une information, c'est commencer par fouiller nombre de sites à la recherche de sources fiables : institutions internationales, parlement, ONG… et d'en extraire des chiffres et des faits pertinents », rapportent les journalistes. La question que l’on se pose, est de savoir si des techniques permettent d’automatiser le fact-checking. En France, de nombreux chercheurs en informatique ainsi que des laboratoires de recherche planchent sur le sujet. Surtout, ils affinent « l’exploitation de bases de données ou de traitement automatique du langage. »
Certains, cite le blog hébergé par Le Monde, se sont rapprochés des Décodeurs. Il s’agit d’Ioana Manolescu, directrice de recherche à l’INRIA Saclay, spécialiste des bases de données, et de Xavier Tannier, maître de conférences à l’Université Paris-Sud et chercheur au laboratoire LIMSI-CNRS. Xavier Tannier est également spécialiste du traitement automatique du langage (TAL). L’idée serait d’automatiser la pratique du fact-checking. Dans tous les cas, d’automatiser « la contextualisation, l'enrichissement factuel, du débat politique, en développant des solutions capables de fournir automatiquement des faits, des chiffres, des données, selon un contexte, un propos, etc. »
Le projet, appelé « ContentCheck » regroupe l’INRIA Saclay, l’Université Paris-Sud, le CNRS, l’Université Rennes 1, l’INSA Lyon ainsi que quatre laboratoires de recherche. Il s’agit de concevoir un outil de décryptage de contenus, un logiciel de fact-checking, pour notamment, « comprendre le monde qui nous entoure », dit Ioana Manolescu. Autrement dit, un programme capable, en temps réel, de contextualiser l'information. Même, rapportent les journalistes de J’ai du bon data de « traiter le propos politique comme un flux de données, afin d'y repérer les éléments de langage, de cartographier les positionnements, de détecter des argumentaires… » De quoi instaurer un journalisme « augmenté », capable d’interagir avec le big data par le biais d'un logiciel. Mais dans ce « datajournalisme », rassurent Les Décodeurs, le logiciel viendra « au contraire aider, assister, augmenter les rédactions et les journalistes, offrir de nouvelles manières d'analyser, d'illustrer, de faire comprendre la France et le monde. » On attend donc le journalisme augmenté.