Bon alors. On a vu. Quoi ? Le bâtiment de la Fondation Louis Vuitton qui ouvrira ses portes à la fin du mois d’octobre prochain. Situé à quelques mètres de l’entrée du Jardin d’Acclimatation, dans le Bois de Boulogne, l’édifice imaginé par une star internationale de l’architecture, l’américano-canadien Frank Gehry, est sensé représenter un voilier. C’est là où les choses se gâtent. Si très certainement, la construction représente un défi technologique de grande envergure et inédit, le terme de voilier, ne saute pas forcément à l’esprit, ni instantanément aux yeux.
Certes, on peut parler de bateau amiral. Et c’est d’ailleurs ce que la Fondation représente : un écrin gigantesque dédié à l’art et à la culture, avec une forte vocation de mécénat. En revanche, la description faite par LVMH laisse septique avec ses « douze immenses voiles de verre ». Il y a quelque chose dans la structure qui fait penser à une armure, à une carapace, voir à des écailles (de pangolin ?), à un Rubik’s cube, ou même, tiens, à un pliage origami géant. La métaphore nautique, la légèreté des voiles sont en revanche plus compliquées à appréhender. Ce qui ne gâche rien à la puissance de la construction.
Toujours est-il, illuminé de l’intérieur et de l’extérieur, le bâtiment devrait en jeter. Et surtout, il ne laisse pas indifférent. Il est surprenant, déconstruit. Selon l’angle où l’on se place, il pourrait évoquer une structure tombée du ciel et éclatée, voir fragmentée sur le sol. Malgré tout, l’architecture en verre et les prouesses technologiques inhérentes sont impressionnantes. Franck Gerhy, à qui l’on doit notamment le Musée Guggenheim de Bilbao en Espagne, a bien travaillé.
Selon LVHM, « le bâtiment s’inscrit dans la longue tradition des architectures de verre comme celle du Grand Palais. Frank Gehry s’est également inspiré du Palais d’Hiver et du Palmarium, constructions de verre et d’acier qui ornaient le Jardin d’Acclimatation au XIXe siècle. » Peu importe les interprétations. Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Et on l’aura, c’est sûr !
Fondation Louis Vuitton. 8 Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris.
Certes, on peut parler de bateau amiral. Et c’est d’ailleurs ce que la Fondation représente : un écrin gigantesque dédié à l’art et à la culture, avec une forte vocation de mécénat. En revanche, la description faite par LVMH laisse septique avec ses « douze immenses voiles de verre ». Il y a quelque chose dans la structure qui fait penser à une armure, à une carapace, voir à des écailles (de pangolin ?), à un Rubik’s cube, ou même, tiens, à un pliage origami géant. La métaphore nautique, la légèreté des voiles sont en revanche plus compliquées à appréhender. Ce qui ne gâche rien à la puissance de la construction.
Toujours est-il, illuminé de l’intérieur et de l’extérieur, le bâtiment devrait en jeter. Et surtout, il ne laisse pas indifférent. Il est surprenant, déconstruit. Selon l’angle où l’on se place, il pourrait évoquer une structure tombée du ciel et éclatée, voir fragmentée sur le sol. Malgré tout, l’architecture en verre et les prouesses technologiques inhérentes sont impressionnantes. Franck Gerhy, à qui l’on doit notamment le Musée Guggenheim de Bilbao en Espagne, a bien travaillé.
Selon LVHM, « le bâtiment s’inscrit dans la longue tradition des architectures de verre comme celle du Grand Palais. Frank Gehry s’est également inspiré du Palais d’Hiver et du Palmarium, constructions de verre et d’acier qui ornaient le Jardin d’Acclimatation au XIXe siècle. » Peu importe les interprétations. Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Et on l’aura, c’est sûr !
Fondation Louis Vuitton. 8 Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris.